
Avant-propos
L'histoire de Charles
À qui s'adresse ce cours et quels sont ses objectifs.
Charles est une personne d’une exquise gentillesse que tout le monde aime et respecte (il faut dire que c’est un costaud, ceinture noire 3e Dan ;-) Charles a suivi mon séminaire de lecture rapide à deux reprises. La première fois, la formation était offerte à l’intérieur de son entreprise. À la deuxième occasion, il a participé à celle que je donne à l’Université Laval alors qu’il était devenu le directeur général de la compagnie.
Je connais Charles depuis plus de 25 ans, nous avons fait un peu de karaté ensemble et j’ai siégé au conseil d’administration de son organisation. Pour moi, Charles est un homme rigoureux et déterminé qui aime faire les choses à sa façon, toujours bien réfléchie. Mais, le connaissant, j’avais l’intuition qu’il n’accepterait pas facilement de changer ses habitudes de lecture.
Effectivement, après la formation, j’ai compris, à ce qu’il me disait, qu’il préférait continuer de lire à sa manière qui lui avait bien servi jusqu’à maintenant. Les avantages d’être un lecteur plus efficient ne compensaient pas l’inconfort d’avoir à changer sa façon de lire.
Deux ans plus tard, il a pris la direction de l’entreprise. Sa charge de travail a alors changé de nature. Dans ses nouvelles fonctions, il devait se maintenir au fait de tous les développements dans son industrie. Et il devait mettre à jour ses connaissances dans les innombrables aspects de la vie d’un gestionnaire. Apprendre c’est croître.
Dépassé par la pile de documents qui s’entassaient sur son bureau, il m’a appelé pour s’inscrire de nouveau à mon séminaire. Avec cette fois-ci, une motivation renforcée par un besoin pressant.
Voici ce qu’il m’écrivait quelque temps après sa deuxième participation :
Salut Daniel,
L’utilisation d’un guide visuel, la préparation de mes projets de lecture et l’écrémage représentent mes nouveaux outils qui me donnent une grande satisfaction dans mes lectures.
Ma pile a diminué de moitié... Yes sir !
J’ai du plaisir, car j’ai repris le pouvoir.
Merci, de ton remarquable service après-vente.
Note : Je parlerai de ta formation à ma prochaine rencontre de mon club d’entraide.
Au plaisir,
Charles Demers, directeur général
Ce cours s’adresse aux gestionnaires, universitaires, professionnels et scientifiques qui sont débordés de lecture et qui ont la motivation de « reprendre le pouvoir » sur leur lecture.
Lire beaucoup = succès
Mike Hyatt, spécialiste mondialement reconnu du leadership, affirme :
«Tous les grands dirigeants ont une chose en commun : ils lisent voracement... Encore plus impressionnants, certains des dirigeants les plus brillants de l’histoire étaient reconnus pour lire un livre chaque jour. Vous devez comprendre qu’être un leader, sans être un lecteur avide, c’est une mission impossible...
Selon une enquête de N2growth, les gestionnaires qui n’atteignent pas les succès escomptés ont un dénominateur commun : ils sont “trop occupés pour lire et se maintenir à jour grâce à leurs lectures”.
En outre, les études montrent que les lecteurs actifs sont susceptibles d’avoir des revenus annuels plus de cinq fois supérieurs à ceux qui consacrent peu de temps à lire.»
Ce cours s’adresse à ceux qui souhaitent «Aller plus loin en lisant plus et mieux».
Les objectifs pédagogiques de ce cours
Objectif général
À l’issue de la formation, l’apprenant pourra lire sélectivement les textes informatifs en déterminant ce qui est pertinent pour lui, en le trouvant dans l'écrit en moins de dix minutes et en l'apprenant en 5 à 10 fois moins de temps que cela lui aurait pris pour lire le document intégralement.
Objectifs spécifiques
Il pourra :
1) Expliquer l’importance de rendre manifeste son intention de lecture
2) Formuler un objectif de lecture sélectif
3) Identifier les passages d’un texte répondant à son objectif de lecture
4) Mémoriser à long terme l’information utile
5) Compléter sa lecture à l’intérieur du temps déterminé au départ
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Charles a aussi appris à lire tous les mots plus rapidement, pour faire comme Charles c'est ici.
Tel que vu dans le journal Les Affaires
" Les gestionnaires qui pratiquent la lecture rapide peuvent gagner jusqu'à cinq heures par semaine et retiennent davantage ce qu'ils ont lu. "
Voici le contenu intégral de l'article reproduit avec autorisation (certificat: 2183990ZL).
Les Affaires
Stratégies, samedi 3 janvier 2009, p. 19
Management
Le temps appartient à ceux qui lisent vite Les gestionnaires qui pratiquent la lecture rapide retiennent davantage des textes qu'ils ont lus.
Dominique Froment
La lecture rapide se trouve rarement dans le cursus de formation du parfait gestionnaire. Pourtant, ceux qui ont appris cette technique n'en reviennent pas de son efficacité. Si votre travail nécessite que vous lisiez des tonnes de documents, il n'est pas exagéré de dire que la lecture rapide pourrait vous faire gagner facilement quatre à cinq heures par semaine.
" La lecture rapide est une technique simple. Je me considère comme beaucoup plus efficace depuis que j'ai suivi le cours ", témoigne Luc Bernard, vice-président exécutif, service aux particuliers et aux PME, de la Banque Laurentienne.
M. Bernard, un client du Centre de lecture rapide (CLR), de Montréal, dit avoir multiplié par trois ou quatre sa vitesse de lecture, avec un taux de rétention de l'information de 95 %. Lire la même quantité de textes lui prend maintenant trois à cinq heures de moins par semaine. " Mais la technique n'est pas valable pour lire des rapports remplis de chiffres ", précise le banquier.
Pour établir le taux de rétention (ou de mémorisation), les formateurs font lire un texte d'environ 800 mots à leurs clients puis leur posent 10 questions pour mesurer ce qu'ils en ont retenu.
Un lecteur à vitesse normale lit environ 200 mots par minute. Après une formation de 26 heures réparties sur quatre jours au CLR, Serge Martin a fait passer sa vitesse de lecture de 250 à 750 mots par minute : " Ce cours est une des meilleures choses qui me soient arrivées sur le plan professionnel ", soutient le président des Grands Explorateurs qui fait aussi bénévolement la promotion des programmes de l'UNESCO sur le patrimoine mondial.
" Parfois, seulement 30 à 40 % du texte est important; la méthode nous apprend à ne pas perdre de temps avec le reste ", précise M. Martin, qui dit pouvoir appliquer cette méthode sans problème à la lecture sur écran d'ordinateur.
Rapide, mais pas trop tout de même
Carole Lemay a suivi le cours au CLR, mais elle n'a pas aimé. " J'ai trouvé ça... trop rapide; ça enlève tout le plaisir de lire ", a déclaré la présidente de Cité Boomers, de Longueuil, une entreprise qui gère un portail Web destiné aux baby-boomers.
Elle a ensuite suivi le cours des Séminaires de lecture rapide Daniel Gagnon, de Québec, qui utilise une autre approche, et elle l'a nettement préférée. Elle lit maintenant entre 600 et 700 mots par minute, alors que CLR lui proposait plus de 1000 mots par minute. " À cette vitesse, on perd l'âme de l'auteur; ce n'est plus intéressant, insiste la webéditrice, qui reçoit plus de 300 courriels par jour. La méthode de CLR est plus compliquée que celle de Daniel Gagnon, et il y a donc plus de risques d'abandonner en chemin. "
Car il n'y a pas que la vitesse qui compte. Michael Carpentier est doué : avant même d'avoir suivi un cours de lecture rapide, il lisait deux fois plus vite que la moyenne, soit 400 mots par minute. Après avoir suivi le cours de Daniel Gagnon, il est passé à plus de 650. " Avant de suivre le cours, mon taux de rétention était de 75 %, comparativement à plus de 90 % maintenant. Ça aussi, ça compte ! " lance l'associé principal de Zengo, une agence de stratégie et de positionnement Web de Québec.
" Je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas plus de gestionnaires qui suivent un cours de lecture rapide. Cela devrait être offert dans les écoles de gestion ", pense M. Carpentier.
LES PROMESSES DES PROFESSEURS
Cours. Débourser quelques centaines de dollars pour économiser jusqu'à cinq heures par semaine.
Raymond-Louis Laquerre, pdg du Centre de lecture rapide, de Montréal, prétend pouvoir augmenter la vitesse de lecture de ses clients de trois à sept fois (600 à 1 400 mots/minute). Il offre un cours de 30 heures sur deux mois (795 $), de 21 heures sur quatre jours consécutifs (595 $) et de 12 heures sur deux jours (395 $).
" Entre 700 et 1 000 mots par minutes, il y a une zone grise; estime M. Laquerre, ancien professeur de littérature au cégep. À 600 mots, on lit mot à mot, mais plus rapidement. Ce n'est pas vraiment de la lecture rapide comme on l'entend. À 1 000 mots, on lit par groupes de mots sur plusieurs lignes à la fois. "
De son côté, Daniel Gagnon, un orthopédagogue, dit pouvoir augmenter la vitesse de lecture de 50 à 150 %, soit 300 à 600 mots par minute. Son cours d'une journée coûte 425 $ à Québec et 475 $ à Montréal.
Lire... ou survoler
" Plus de 1 000 mots par minute, je n'y crois pas. Ce n'est pas de la lecture, c'est du survol, affirme M. Gagnon. Oui, il y a des gens qui disent lire de 1 500 à 2 000 mots par minute. Mais leur taux de rétention de l'information est inférieur à 50 %, alors qu'à 400 mots, il est supérieur à 80 %. "
René-Louis Comtois, de Formations Qualitemps, de Longueuil, abonde dans le sens de M. Gagnon. " La vitesse de sous-vocalisation (vitesse de la pensée) est de 400 à 600 mots par minute. À l'exception de quelques surdoués, je ne crois pas qu'on puisse lire plus rapidement que 600 mots par minute ", précise M. Comtois qui offre un cours d'une journée pour 280 $
DEUX MÉTHODES DE LECTURE RAPIDE
Quelle est la différence entre la lecture à vitesse normale et la lecture rapide ? En simplifiant, disons qu'en lecture normale, on lit dans sa tête comme si on lisait à voix haute, en prononçant toutes les syllabes, ou presque. Avec la lecture rapide, on n'articule pas les mots mentalement, on ne fait que les marmonner.
Il existe deux méthodes de lecture rapide :
> celle d'Evelyn Wood, qui a " inventé " la lecture rapide et qui préconise l'utilisation du doigt qui glisse sur le papier (ou le curseur sur l'écran d'ordinateur) pour entraîner l'oeil;
> celle de l'ingénieur français François Richaudeau, développée après celle de Mme Wood, qui rejette l'utilisation du doigt, estimant que cela ralentit le processus de lecture. Au Québec, la méthode Wood est de loin la plus enseignée.
( REPÈRES )
D'où viennent les méthodes de lecture rapide ?
C'est à l'Américaine Evelyn Wood qu'on doit la lecture rapide. En 1945, elle présente un travail de maîtrise de 80 pages à un professeur qui le lit en seulement 10 minutes. C'était un lecteur rapide naturel. Impressionnée, elle part à la recherche d'autres lecteurs possédant cette aptitude. Elle en trouve une cinquantaine, qu'elle observe pour mettre au point une technique de lecture rapide, qu'elle enregistrera sous le nom de Reading Dynamics.
dominique.froment@transcontinental.ca
Illustration(s) :
" Parfois, seulement 30 à 40 % du texte est important; la méthode nous apprend à ne pas perdre de temps avec le reste ", explique Serge Martin, président des Grands Explorateurs et adepte de la lecture rapide.
L'orthopédagogue Daniel Gagnon croit que ceux qui lisent plus de 1000 mots par minute ne font que survoler les textes.
Catégorie : Économie
Sujet(s) uniforme(s) : Littérature et livres
Taille : Moyen, 623 mots
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Doc. : news·20090103·ZL·0025