Séminaires de Lecture Rapide - Daniel Gagnon

Daniel Gagnon M.A. orthopédagogueDaniel Gagnon M.A. orthopédagogue

Aller plus loin en lisant plus vite!

Lisez et comprenez plus vite, soyez plus concentré et plus efficace, gagnez du temps !

La lecture rapide est-elle une pseudoscience ? (1 Richaudeau)

Si l'on se fie à l'entrée «Lecture rapide» de Wikipédia, la réponse sans équivoque est OUI...

« La lecture rapide est un ensemble de techniques présenté par ses promoteurs comme une méthode censée accélérer la vitesse de lecture, et qui consisterait principalement à éduquer le regard et à limiter la subvocalisation.

Du fait que la lecture rapide n'est pas validée par l'expérimentation scientifique, elle est considérée comme une pseudoscience. Au contraire, l'inefficacité de certaines de ces méthodes est démontrée. »

En fait, ce qui est dénoncé par Wikipédia c'est la « Méthode Richaudeau ».

François Richaudeau est le père de la lecture rapide en France. Tous ceux qui promettent de faire de vous un champion du monde de la lecture rapide, capable de lire à plus de 1000 mots/minute, reprennent ses méthodes dont l'inefficacité a été démontrée selon Wikipédia.

Ces méthodes sont en fait des exercices qui visent à:

1- Élargir l'empan de l'oeil, ce qui est physiquement impossible. Je l'ai vérifié empiriquement, j'ai passé des heures et des heures à m'entraîner avec un tachistoscope (un logiciel de défilement de mots) sans obtenir de résultats.

2- Utiliser sa vision périphérique, ce qui au mieux est marginal. Encore là, l'entraînement avec un tachistoscope m'a permis d'augmenter temporairement ma vitesse de reconnaissance des groupes de mots, mais pour y parvenir je devais me préparer à balayer les mots. En me fiant simplement à ma vision périphérique, je n'y suis jamais parvenu.

3- Éliminer la subvocalisation (se dire les mots intérieurement). Impossible ! La lecture est un acte graphophonétique. C'est-à-dire que les lettres (graphème) sont transformées en son (phonétique). La lecture est un discours interne. Voici ce qu'en dit Wikipédia:

« La subvocalisation est le phénomène consistant à prononcer mentalement les mots lus lors d'une lecture silencieuse.

D'après François Richaudeau, la subvocalisation est inutile et ralentit beaucoup la lecture sans améliorer la compréhension. En effet, d'après lui, le cerveau n'a pas besoin d'« entendre » le mot pour en comprendre le sens.

Cependant, aucune expérience n'a pu prouver que supprimer la subvocalisation avait le moindre effet sur la vitesse de lecture : supprimer celle-ci n'a donc pas d'effet observable.

Dans certaines expériences, le fait de subvocaliser permet d'améliorer la compréhension du texte lu.

La subvocalisation a aussi un effet facilitateur sur la mémorisation. De nombreuses expériences portant sur la boucle phonologique et notamment sur la suppression articulatoire l'ont montré. »

On peut par contre apprendre à subvocaliser rapidement. Il y a des personnes qui arrivent même à parler 3 fois plus vite (500 m/m) que le débit naturel (170 m/m), mais c'est difficile de parler ainsi et d'être compris. Par contre, c'est plus facile à faire mentalement, bien qu'il soit plus réaliste de viser une vitesse de lecture entre 250 m/m et 400 m/m.

décembre 28, 2023 12:30 PM

AVIS PERSONNEL DE LECTRICE

Mon livre devrait sortir bientôt. J’ai engagé une éditrice professionnelle et voici ce qu’elle m’a écrit après en avoir terminé la lecture.

Cette lecture a été très, très enrichissante, probablement parce que j’étais le public parfait pour ce livre. Je lis énormément, j’adore lire, je lis déjà très vite et je connaissais la lecture rapide sans trop m’y intéresser davantage, ou connaitre les caractéristiques particulières (comme l’utilisation d’un pointeur).

Je me suis amusée à faire les exercices au fur et à mesure de mon édition, afin de tester mes capacités et découvrir cela. J'ai adoré découvrir que je lis déjà à 700 m/m et je pense continuer à perfectionner cela !

Sur une vision plus globale, l'organisation des étapes m’a paru bien construite. Il y a beaucoup à lire, mais ce n’est pas surchargé dans les informations : c’est ce qu'on a besoin de savoir dans un ordre logique. On retrouve effectivement bien le schéma de formation, faite dans le bon ordre. C’est un apprentissage riche, il ne faut en effet pas lire l’oeuvre d’une traite, ce qui est prévu avec les temps de pause indiqués.

Les FAQ sont également un gros plus, placées aux bons endroits. Dès que le lecteur peut se poser des questions, il n’a pas besoin d’aller chercher la réponse ailleurs comme c’est parfois le cas pour certains livres « d’apprentissage ». On sent un réel accompagnement ; que j’ai apprécié.

Je pense cependant qu’il faut vraiment être un public très précis pour cette oeuvre, mais ce n’est pas forcément un point négatif.

J'adore lire et pourtant je ne suis pas sûre que je me serai tournée vers un livre sur la lecture rapide de moi-même, pourtant j’ai apprécié ma lecture et ce que j’y ai appris.

C’est typiquement le genre de livre que je pourrais conseiller autour de moi à mes ami.e.s qui lisent peu vite, qui veulent apprendre à aller plus vite, etc. J’ai déjà envie d’en parler. Je pense qu’il s’agit du point fort des livres d’apprentissage, on sent la différence sur nous, on est ravi de ce qu'on a appris, alors on en parle et on conseille autour de nous.
Ce n’est pas comme un roman qui fait rire ou pleurer, car ce type d’oeuvre concernant une capacité a un réel changement sur nous, qu’on peut constater, qui reste. Ce n’est pas qu’une émotion ; c’est factuel. On constate le changement et on peut l’alimenter. Je trouve que c’est une belle conclusion : j’ai constaté un changement chez moi en lisant cette oeuvre courte, mais riche, j’ai appris que je pouvais lire vite et même encore plus vite, et même en finissant ma lecture, l’objet de celle-ci ne s’arrêtera pas là.
Chloé G

mai 9, 2023 6:20 PM

Autres témoignages



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Bonjour monsieur Gagnon,

Je vous envoie mes résultats du premier test de lecture...

Enfin, j'aimerais vous faire part du fait que ma semaine de travail (sur mon mémoire) suivant le séminaire de lecture rapide a été celle où j'ai été le plus efficace depuis un an (et je n'exagère pas). Quelques facteurs entrent certainement en ligne de compte, mais je suis persuadée que mes nouvelles techniques de lecture y sont pour quelque chose. Je tiens donc à vous remercier infiniment, car je suis certaine d’avoir retrouvé une part de ma motivation grâce à ma plus grande efficacité en lecture!

...

Bonne journée!

Sarah Boisvert




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À noter que Sébastien a débuté la formation avec une vitesse de 233 m/m et une rétention de 95%.

Bonjour Daniel,

J'ai complété le test avec un résultat de 424 m/m et une compréhension de 90%. J'en avais également réalisé un autre que nous n'avions pas eu le temps de faire dans le livre avec un résultat de 410 m/m et 90%. J'avais complété le test final du cours avec un résultat de 377 m/m et 95%. Je dénote donc une progression dans ma technique et j'en suis très heureux.

J'ai lu un livre de 100 pages en une heure hier, chose que je n'aurais jamais faite auparavant. Je l'ai révisé et je maîtrise les concepts sans problème. C'est vraiment impressionnant.

Je continue de pratiquer, impossible d'abandonner quand on voit de tels résultats. Ça motive énormément !

Merci encore et bon succès !

Sébastien Marcoux




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Bonjour M. Gagnon,

D’entrée de jeu, je voulais prendre le temps de vous remercier pour la formation.

J’améliore mes performances surtout au niveau de la rétention d’informations. Un des aspects qui me surprend le plus est la vitesse à laquelle j’arrive à écrémer un texte technique… Je suis allé suivre une formation de deux jours à Montréal et j’ai eu le loisir d’expérimenter la lecture rapide sur plusieurs documents techniques que je devais lire. En éliminant ce qui était déjà connu, ma compréhension de l’ensemble du séminaire a été grandement améliorée avant même le début des exposés.

Bref ! J’ai un outil exceptionnel que j’entends faire profiter à mon fils pour ses études.

Encore merci !

M. Bernier



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Ce séminaire de lecture rapide est un excellent outil pour mieux gérer nos nombreuses lectures rattachées à notre travail. En fait cette formation nous permet d`être beaucoup plus performant et surtout efficient tant sur le plan professionnel que personnel.

Merci beaucoup M. Gagnon pour votre excellente formation et pour votre professionnalisme.

France Poliquin
Analyste Formatrice


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Bonjour M. Gagnon,

Je voulais simplement vous faire part du plaisir et de la satisfaction que j'ai eus à utiliser les techniques apprises lors de votre formation.

Il y a quelques semaines, j'ai emprunté à la bibliothèque un livre sur un sujet qui me passionne. C'est un livre plutôt technique qui donne beaucoup d'informations et de nombreux détails (lieux, noms, dates).

Après quelques chapitres, j'ai interrompu ma lecture, car je trouvais cela trop aride. Par la suite, à chaque fois que je regardais ce livre, je ressentais de la frustration et de la culpabilité. Malgré cela , je ne pouvais me résoudre à le ramener à la bibliothèque puisque c'est une vieille édition pratiquement introuvable en libraire ...

Voilà qu'après avoir suivi le cours, je décide de reprendre ma lecture mais cette fois, avec un repère visuel, en négligeant ce qui va de soi et en faisant des retours (mémoire court terme et long terme).

Résultat : j'ai terminé ma lecture en un temps record avec l'impression d'avoir retenu plus d'informations que dans la première partie.

C'est vraiment très enrichissant et gratifiant de lire de cette façon.

Merci!

Nathalie Gagnon
Formatrice



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Merci, j’ai beaucoup appris. J’aimais la lecture et je l’aime encore +

Louise C. Pélissier


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Bonjour Daniel,

J'espère que tu vas bien.

(…) Merci encore pour ton enseignement, car en 2 mois (sur le marché du travail), j'ai extrait de mes lectures pratiquement plus qu'en 10 ans... Je t'en suis très reconnaissant. J'ai renoué avec le plaisir de la lecture que j'avais pratiquement mise en veilleuse depuis la fin de mes études il y a 23 ans.

Salutations,

Marc Descôteaux
Secteur Entretien/Maintenance Department




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Salut Daniel,

[…]; sache seulement que j'ai énormément de plaisir à lire avec tes techniques et que, oui, je lis plus vite.

Lis-je plus vite parce que je suis beaucoup plus concentré ou parce que je décode plus rapidement? Peu importe la raison, j'ai doublé mon nombre de pages lues dans mes voyages quotidiens en train de banlieue et je n'ai pas l'impression de faire un effort supplémentaire par rapport à ce que je faisais avant.

... et j'ai plus de fun à lire: mon pointeur est une baguette chinoise.

Vincent Laniel
Directeur de projets dans une firme de recherche marketing



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« J’adore lire. J’étais déjà une lectrice rapide et je me suis améliorée. C’est fascinant ! Je lisais à 349 mots/minute et je lis maintenant à 627 mots/minute avec la même rétention. Merci ! »

Suzanne Dufour MD


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Bonjour Monsieur Gagnon,

Premièrement, félicitations pour votre blogue ! Je le trouve très bien fait et surtout très intéressant.

J'aimerais également vous mentionner qu’à l’époque j’avais adoré ma formation. Vous êtes une personne très intéressante à écouter et surtout un excellent formateur. Le suivi que vous avez effectué nous force à persévérer, et surtout à mettre en pratique ce que nous avons appris.

Trois ans plus tard, je continue à pratiquer la lecture rapide. Disons que je m’en sers d’une façon extraordinaire lors de mes diverses formations et je trouve cela vraiment formidable!!!

Encore merci et au plaisir de lire vos futures chroniques…

Danielle Guay
Police militaire.



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« Cette formation m’a permis d’être mieux outillé et de lire plus efficacement non seulement en augmentant ma vitesse et ma rétention mais aussi en changeant tout simplement ma façon de lire et d’aborder un texte. Le plus surprenant est que mon goût pour la lecture et le plaisir de lire ont tous deux augmenté également. »

R.P. Md


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La lecture rapide selon Daniel Gagnon

Je lis plus rapidement depuis le 2 décembre : j'ai suivi un atelier sur la lecture rapide. En prime, ma compréhension est meilleure.

J'y suis allé en mode sceptique, même si c'est une personne de confiance qui me l'avait recommandé. Mes attentes étaient basses, très basses.

J'avais en tête ces publicités à l'américaine où on mentionne des vitesses de lecture de 25 000 mots par minute. Je me disais que moi aussi je pourrais tourner des pages encore plus rapidement que ça, mais ça donne quoi si je ne retiens rien ? Est-ce que ça ressemblerait finalement à l'histoire de Woody Allen de mon billet précédent ? Pas du tout.

En fait, j'ai assisté à un atelier professionnel, basé sur la science et le gros bon sens. Le matin on mesure notre vitesse de lecture... suivie d'un questionnaire d'une dizaine de questions pertinentes pour mesurer notre compréhension. On apprend les principes et les techniques puis on mesure de nouveau. L'amélioration réelle est étonnante. Je suis étonné de mes progrès et j'en suis très content. Pourtant, ma vitesse nette (vitesse de lecture X taux de compréhension) n'a augmenté que de 40%, ce qui me place dans le 15% du groupe ayant connu la plus petite augmentation. Pensez aux changements survenus chez les autres participants ! Au final, en plus de lire plus vite et mieux, on développe des approches stratégiques de la lecture: tout à fait dans mes préoccupations.

Depuis, Daniel Gagnon, l'animateur de cet atelier, est devenu un copain. Imaginez: il parlait déjà des cartes heuristiques dans son atelier ! Je n'avais pas vraiment le choix.

(Ce que dans sa grande humilité mon ami Pierre ne dit pas... c'est qu'il lit maintenant plus vite que moi ! DG)

Pierre Pilon, informaticien http://www.pierrepilon.com/




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Bonjour Daniel,

(…) J'ai lu Da Vinci Code avec le repère visuel. Incroyable, cette méthode fonctionne vraiment. J'avais déjà lu une centaine de pages de ce livre avant de suivre le cours de lecture rapide. Suite au cours, j'ai entrepris de lire les 450 pages suivantes le samedi, en soirée et le dimanche, en avant-midi. J'ai entièrement effectué cette lecture en utilisant la technique du repère visuel et j'ai terminé le livre en quelques heures seulement.

Non seulement j'ai pu retenir de nombreux détails qui m'échappaient auparavant (parce qu'alors, ma lecture était lente et que j'y perdais de l'intérêt ainsi que de la concentration), mais en plus, j'ai retrouvé le plaisir de lire. (…)

Merci encore pour ce cours très utile.

Bonne journée,

C. H. Ministère du Revenu



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Cours de lecture rapide par Daniel Gagnon
Recommandation faite par le duo des passionnés
http://www.chapmanlauzon.com/osez/tools_f.html

Vous savez sans doute que nous sommes des mordus des techniques d'apprentissage accéléré. Le cours de lecture rapide de Daniel Gagnon a été pour nous un éveil.

Au début de la journée, nous avions en moyenne une vitesse de lecture de 250-260 mots par minute avec un taux de compréhension de 85%. Par magie, notre vitesse est grimpée à au delà de 400 mots par minute tout en gardant le même taux de compréhension.

Les techniques sont faciles et simples à utiliser même à la maison. Tous devraient les apprendre et les utiliser.

Nous vous invitons à consulter le site de Daniel à l'adresse www.lecturerapide.info


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Bonjour Monsieur Gagnon,

Je vous confirme que j'applique systématiquement depuis jeudi, au travail et à la maison, les techniques apprises et que je suis ravi du résultat. Vos enseignements sur la lecture dynamique ont significativement améliorer ma vitesse de lecture. De plus, je suis en mesure d'écrémer rapidement des textes secondaires que je n'aurais pas lus auparavant. Pour ces textes, je trace maintenant des cartes heuristiques. Je constate que je saisi les idées maîtresses et les principaux arguments qui les sous-tendent dès la 1ère lecture. Je suis vraiment converti à votre approche!

N. Thiffault, ing.f., Ph. D.



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« Je suis impressionné que ma vitesse et ma compréhension aient pu augmenter de façon marquée… Bravo pour l'animateur qui réussit à passer sa matière, tout en étant très ouvert et présent à sa classe ».

Lomer Lafrance, responsable de la formation, ministère des Affaires municipales


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« J'ai utilisé les techniques apprises au cours pour me préparer à un examen portant sur des notions comptables et juridiques. Non seulement, je lisais plus vite, mais ma concentration et ma rétention étaient meilleures, malgré la difficulté des textes à lire. Je suis arrivée à l'examen mieux préparée que jamais ».

Maryse Breton, responsable de la formation, R/D Tech




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Bonjour Monsieur Gagnon,

Déjà une semaine de passée… et j’ai vraiment pratiqué !!

Imaginez-vous qu’on est à analyser l’achat d’un bâtiment et j’ai eu à lire tous les baux commerciaux.

J’ai donc appliqué la lecture dynamique et après avoir parcouru le premier bail, j’ai pu utiliser la technique du paragraphe, en allant chercher les éléments importants des documents.

J’ai même apporté au chalet un livre que j’avais abandonné suite à la lecture de la trop longue et plate introduction!

Je suis vraiment satisfaite des résultats du cours et encore surprise des résultats « immédiats ».

PS : Votre E-mail est aussi dynamique et amusant que votre cours !

Mille Mercis !

Annie Jolin

Annie Jolin, Adm.A., GIA
Directrice, division commerciale
GESTION LABERGE INC.
www.laberge.qc.ca



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Bonjour,

J'ai suivi votre cours sur la lecture rapide à l'EFH en 2011 et je continue depuis de pratiquer la lecture avec un stylet, un critérium étant ce que j'ai trouvé de plus efficace pour pointer et ce qui me permet en plus d'annoter les livres de temps en temps.

...

...voici ce que cette formation m'a apporté :
Evidemment de la rapidité dans la lecture. La lecture séquentielle avec le stylet m'incite à céder moins souvent à la tentation de la régression. Je commence souvent mes lectures par un scan rapide de la table des matières ou par une incursion dans un passage qui attire mon attention ("se rouler dans la crème").

Professionnellement, j'ai également pris l'habitude de faire de la veille sur un ensemble de sujets techniques grâce à cette agilité nouvelle ce qui me permet d'élargir mes horizons.

Mais au-delà de ces aspects techniques, cette formation m'a aidé à faire sauter un verrou : celui du découragement devant la montagne de mes ambitions de lecture. Je suis beaucoup plus détendu et plus confiant dans ma capacité d'aller au bout d'une lecture et le gain en rapidité m'a permis de gravir un peu plus rapidement la montagne et donc de rentrer pleinement dans les sujets qui me passionnent. C'est vraiment un saut qualitatif dans ma vie !

En vous souhaitant une bonne fin de semaine.
Bien à vous,

Bertrand Gadaix
Chef de projets R&D



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J’ai aimé le séminaire de lecture rapide dispensé par Daniel Gagnon qui maîtrise parfaitement son sujet. Ce cours qui met l’accent sur la pratique de techniques simples m’a permis de doubler ma vitesse nette de lecture. J’ai beaucoup plus de plaisir à lire car je lis plus vite et je retiens mieux.

J’ai également apprécié les courriels de suivi après la formation, les encouragements et la disponibilité de Daniel.

Merci encore pour cette agréable journée.

David Batta




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David m'a envoyé ce témoignage six semaines après le cours.

J’entrevois la lecture avec enthousiasme maintenant, alors que c’était plus une « corvée » avant le séminaire. Merci d’avoir contribué à ce changement important...

Merci Daniel pour ce séminaire qui changera ma vie à long terme !

David Lapointe



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Commentaires exprimés sur leur fiche d'évaluation des participants à mes 3 premières formations en France


Voici ce qu'ils ont répondu à la question:

Sur un échelle de 1 à 10 (1 = Jamais en cent ans & 10 = Avec enthousiasme), recommanderiez-vous ce cours ? Pourquoi ?


-Oui, simple à mettre en place, technique très efficace.
-Oui. «Très opérationnel».
10-
8. Il apporte des méthodes très concrètes même s’il faut s’entraîner et privilégie l’efficacité.
10. Efficacité, résultats, enrichissement.
10, car utile à tous dans doutes les situations : études, travail, lecture pour le plaisir.
7, efficace.
10, car ça ouvre des possibilités dans tous les champs de lecture et d’apprentissage.
10. Cours très utile et amusant.
10, simple et efficace, très pratique.
10. Un outil indispensable pour le travail, pour la culture, pour l’être.
8, je connais beaucoup de gens à qui ça pourrait être utile.
8. Gain de temps énorme avec autorisation d’écrémer, de sauter.
10, dans le milieu où je suis on est submergé de papier à lire et c’est (illisible).
8. Bel équilibre entre théorie et pratique.
-Oui, parce qu’il est pratique, plein de bons sens, efficace.
10. Parce que cette journée permet de prendre conscience de techniques très SIMPLES pour lire + rapidement.
10. Ça fonctionne.
8 Très instructif – Autre façon de lire et d’apprendre.
10. Il donne des outils très forts.
8. En une journée, une nouvelle approche de la lecture.
8 et pas 10 parce que c’est une formation fatigante !
9, l’ambiance, les échanges et l’outil très pertinent.
10, propose des outils concrets pour améliorer la lecture, la rendre efficace.
10. On devrait l’enseigner à tous les lycéens et étudiants.
10. Clair – efficace – déstressant.
10. Découverte – début d’un beau chemin.
10, parce qu’il met l’accent sur la compréhension et le plaisir en ne s’embarrassant pas des détails.
9. Pour le plaisir et l’efficacité de la méthode. Pour sa simplicité.
8. Nouvelle forme d’apprentissage ici bien sûr la lecture.
7, donne de bonnes techniques.
10. sa rentabilité immédiate en premier lieu, ses retombées en terme d’ouverture vers d’autres champs à développer (la présentation de texte par exemple).
10. Très pratique et opérationnel (Pas de bla-bla… =:)

octobre 5, 2021 2:03 PM

Je n’ai pas toujours été un lecteur rapide

J’ai consacré quatre décennies à essayer de devenir un lecteur rapide. J’ai dépensé beaucoup d’argent pour ce faire. Et surtout : j’ai perdu énormément de temps avec des approches dont la science a démontré qu’elles étaient sans valeur. Avant de trouver, enfin, une approche simple qui m’a permis de passer de 370 m/m à 500 m/m.


Les années 60


Jacques Bergier

J’étais adolescent la première fois que j’ai entendu parler de la lecture rapide. Mon père était abonné à la revue française Planète qui se consacrait au réalisme fantastique, soit aux faits extraordinaires supposément vrais.

Un des rédacteurs de la revue, Jacques Bergier, était présenté comme ayant le pouvoir surhumain de lire un livre en quelques minutes et de pouvoir le réciter quasi mot à mot. J’ai immédiatement rêvé d’avoir ce superpouvoir et d’être celui qui a tout lu et se souvient de tout.

J’ai travaillé très fort à essayer de devenir comme Jacques Bergier et lire à plus de 1000 m/m. La réalité, c’est que les gens avec des superpouvoirs sont très rares. Il faut savoir que Jacques Bergier, même s’il était indéniablement un lecteur doué, aimait exploiter la crédulité des gens : dans son autobiographie « Je ne suis pas une légende », il se montre très fier de ses nombreux… canulars !


Les années 70


Richaudeau

J’ai d’abord essayé d’apprendre la lecture rapide par les livres. La bibliothèque de mon quartier possédait le livre « Lecture rapide » de François Richaudeau, la version de poche de la collection « Marabout » avec une couverture blanche et noire.

Comme bien des gens qui m’ont témoigné de leur expérience avec ce livre, j’ai trouvé les tests extrêmement difficiles et les exercices confondants. Encore aujourd’hui, bien que j’ai lu et relu ce livre plusieurs fois (j’en possède trois éditions différentes), je me demande s’il y a quelqu’un qui est déjà devenu un lecteur rapide en faisant les exercices de ce livre. Exercices consistant principalement à parcourir en une seule fixation une colonne de mots de plus en plus larges .

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Evelyn Wood

Par la suite, j’ai pu suivre le cours d’Evelyn Wood. Cette Américaine a forgé dans les années 50 l’expression « speed reading » et connu une grande renommée dans les années 60 quand le correspondant du Time à la Maison-Blanche, Hugh Sidey, a parlé d’elle. Le journaliste avait su que John F. Kennedy avait suivi son cours. Sidey a questionné Kennedy sur ses performances et celui-ci a affirmé lire à 1200 m/m. Une légende était née et la fortune de Mme Wood assurée. En 1966, elle a vendu sa compagnie à une multinationale pour laquelle elle a continué de travailler jusqu’en 1976. Elle est décédée en 1995.

En 1975, j’ai vu l’annonce d’un des franchisés de cette multinationale et je me suis inscrit. Le cours s’étalait sur huit semaines : des séances de trois heures, le samedi matin, dans un local loué au centre-ville à une heure d’autobus de chez moi.

On y apprenait surtout à survoler un livre et à le parcourir à très grande vitesse. Je me souviens d’un exercice où l’on recevait un livre - le mien portait sur les fourmis - sur lequel on devait répondre à 10 questions avant même de l’avoir lu ; puis, on parcourait le livre à plus de 1000 m/m en faisant de grands S dans les pages ; on terminait l’exercice en répondant de nouveau aux mêmes questions.

Mon score au test AVANT de « lire » le livre a été supérieur au résultat que j’ai obtenu après l’avoir parcouru. Ce qui avait fait rire l’instructeur : « Bien voilà ! Tu n’as plus besoin de lire : tu en sais déjà plus que tes lectures ne t’en apprennent », m’avait-il taquiné. Compte tenu de ce que j’avais investi en temps et en argent dans ce cours, je ne l’avais pas trouvé drôle.

J’y ai appris l’importance de survoler un livre avant de le lire pour mieux comprendre, mais pas à lire plus vite.


Les années 80

Les assistants visuels à la lecture rapide (Rapid Serial Visual Presentation)

Dans les années 80, je me suis acheté un PC et le premier logiciel que je me suis procuré s’intitulait « Speed Reading ». Il était contenu sur une disquette 5¼ (floppy disk). C’était une application de défilement de mots qu’on appelle aussi tachistoscope.

Il est facile maintenant de trouver sur Internet différentes versions gratuites de ce type de logiciels. Spritz, notamment, a connu une importante couverture médiatique lors de son lancement, il était censé changer notre façon de lire.

Ces logiciels sont présentés comme des assistants visuels à la lecture. Certains vous offrent de déterminer au départ le nombre de mots que vous voulez voir défiler, habituellement de 1 à 10, parfois davantage sur deux ou plusieurs lignes. Puis vous choisissez la vitesse de défilement qui peut aller de 200 à 2000 m/m.

Je me suis beaucoup entraîné avec « Speed reading ». Immédiatement après les exercices, je lisais plus rapidement. Mais cela ne durait pas. Après quelques minutes, je revenais à mon ancienne vitesse. Ce genre d’exercices ne peut pas nuire, mais ce n’est pas très performant: il y a beaucoup mieux. Mais surtout, ce n’est pas un outil de lecture, comme certains promoteurs le prétendent, pour la simple et bonne raison que le bon lecteur varie constamment sa vitesse de lecture et ces logiciels de défilement de mots ne le permettent pas.

« Speed Reading » contenait aussi un jeu qui avait pour but d’entraîner le lecteur à utiliser sa vision périphérique et à élargir son empan visuel. L’empan visuel, c’est le nombre de mots ou de caractères que vos yeux peuvent fixer sans flou, habituellement deux, trois maximum. Essaie-toi. Fixe les deux mots au centre, le premier et le dernier mot seront alors dans un flou illisible et il est impossible de s'entraîner à faire mieux. Essayez voir :

un deux trois quatre


avion train auto vélo


nom carte choix folie


une jolie petite fille


Le jeu faisait apparaître et disparaître très rapidement des mots. Il offrait le choix de présenter deux, trois, ou quatre mots à la fois. Il y avait 15 niveaux de vitesse qui s’ajustaient automatiquement à notre performance. Si je parvenais à écrire sans faute les mots montrés, les mots suivants étaient présentés plus vite ; sinon, ils étaient présentés à la vitesse précédente. Les mots étaient en anglais et je n’en connaissais pas le sens.

Je suis devenu excellent à ce jeu, mais je n’ai jamais réussi à élargir mon empan visuel. Malgré des heures et des heures d’entrainement, je n’ai vu aucun changement de ce côté. Pour arriver à atteindre le 15e niveau de vitesse avec 4 mots, il fallait que j’anticipe leur apparition et que je me prépare à les balayer des yeux. En fixant mon regard, je n’y arrivais pas. Cela confirme ce qu’affirment les chercheurs qui se sont penchés sur les prétentions des promoteurs de ces applications : il est impossible d’élargir son empan visuel et d’utiliser sa vision périphérique pour lire.


MASTER
Au cours de ces années, j’ai obtenu une maîtrise (Master) en psychopédagogie qui portait notamment sur l’apprentissage précoce de la lecture.

Dans le cadre de ma recherche, je me suis rendu à Philadelphie pour rencontrer Glenn Doman. Physiothérapeute spécialisé dans le traitement des enfants atteints de lésions cérébrales. Les méthodes de Doman sont controversées : il croit que l’on peut rééduquer un enfant lésé cérébral en le stimulant 15 heures par jour. Ce sont les parents qui doivent le stimuler. Des aides peuvent être engagés, mais pour les assister dans les tâches connexes, pas pour appliquer le traitement.

Entre autres méthodes controversées, il enseigne à lire aux enfants… dès la naissance ! J’ai bien écrit : « naissance » ! C’est ce qui m’a amené là-bas.

J’ai passé cinq semaines à son centre à y faire du bénévolat. L’organisation était plus proche d’une secte que d’un organisme de recherche rigoureux, mais j’y ai vu des enfants handicapés connaître des progrès fulgurants à la grande satisfaction des parents, qui souvent n’avaient aucune alternative.

Je me suis également rendu à l’Université de Pittsburgh et au musée pour enfants de Washington afin de rencontrer le professeur de psychologie sociale Omar Moore. Celui-ci a inventé en 1962 une « machine à écrire parlante » permettant aux enfants de deux à cinq ans d’apprendre à lire et à écrire. Au départ les enfants jouent simplement avec le clavier afin de découvrir l’alphabet, puis ils sont amenés de façon ludique à écrire des comptines de plus en plus complexes.

Je souhaitais acquérir une de ces machines qui avait coûté 35 000 $ à concevoir, soit 300 000 $ en argent d’aujourd’hui. M. Moore m’avait dit que ce serait possible de me procurer le prototype d’un nouveau modèle beaucoup moins cher, autour de 2000 $, et qu’il devait être disponible incessamment. C’était d’ailleurs pour travailler avec ce prototype sous sa supervision que je me suis rendu à Washington.

Pour je ne sais quelle raison, ce nouveau modèle n’a jamais vu le jour et les travaux du professeur Moore n’ont jamais eu de suite… Il est décédé en 2006 et une des seules machines à écrire parlantes à avoir été produite est exposée au Doane College au Nebraska.

Les années 90


Spécialiste des stratégies pour apprendre
Dans les années 90, je suis devenu orthopédagogue.

Comme orthopédagogue, j’aidais les enfants avec des problèmes d’apprentissage, principalement en lecture. J’ai toujours été fasciné par les stratégies d’apprentissage, le fameux : comment « apprendre à apprendre ».

Cette fascination m’a amené à m’intéresser aux trucs de mémorisation (les mnémoniques ou mnémotechniques), je vous ai déjà mentionné que je donne un cours sur ces stratégies d’apprentissage, « L’atelier Mémoire Plus ».




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Le diplôme en adaptation scolaire permet de pratiquer comme orthopédagogue.


Enfin, une approche qui fonctionne

En 1996, j’ai suivi le cours de lecture rapide de Monsieur Steve Harris qui est devenu ensuite mon mentor. J’ai vu des résultats réels et mesurés. J’ai appris une technique reposant sur le gros bon sens, sans théories n’ayant ni queue ni tête, que du concret. J’ai tellement aimé que j’ai acheté la compagnie… ou presque.

Steve Harris a repris le cours de son père qui lui avait acheté une franchise Evelyn Wood. Sauf que le format d’un cours de 24 heures en huit semaines ne lui paraissait pas pratique, il a ramené le tout à une formation de six heures en une journée.

Il trouvait aussi que la promesse de 1000 m/m de la méthode Evelyn Wood était décevante, car peu de personnes obtenaient ce résultat. Comme la majorité des participants arrive à progresser de 50 à 150 %, c’est la promesse qu’il fait.

Lors du cours avec M. Harris, nous avons dîné ensemble. Voyant mon intérêt pour la lecture rapide et mes connaissances dans l’enseignement de la lecture, M. Harris, qui vit près d’Ottawa, m’a offert d’organiser pour lui des formations à Québec. J’ai dit oui. Ce fut un grand succès, je lui ai obtenu plusieurs contrats.

À tel point que M. Harris, qui avait de jeunes enfants et ne pouvait se permettre de faire ce voyage aussi souvent, m’a offert de donner le cours à sa place. J’ai dit oui. Depuis :


  • j’ai formé des milliers de personnes, sur trois continents (au Mexique, en France, au Sénégal, au Mali, au Congo-Brazzaville et bien sûr au Canada) ;

  • j’ai développé la cyberformation LIREMIEUX qui m'a valu des témoignages extraordinaires ;

  • j'ai écrit un livre sur la lecture rapide adaptée aux enfants qui s’adresse aux parents et aux enseignants du primaire .
  • Lalecturerapideadapt%C3%A9eauxenfantsDG.png


Je suis heureux à travailler dans un domaine qui me passionne, l’enseignement des habiletés avancées en lecture, qu’on appelle la lecture rapide ou efficace.


Le syndrome de l’imposteur

Toutefois, au début, je pensais que pour enseigner la lecture rapide, il fallait être capable de lire à plus de 1000 m/m. Même si j’ai réalisé, que je lisais aussi vite que M. Harris et qu’avec mes études, j’en savais plus que lui sur la lecture, je croyais que tant que je n’arriverais pas à lire à plus de 1000 m/m, il me manquerait « LA » compétence phare pour enseigner la lecture rapide.

J’ai entrepris de suivre les nombreux cours offerts aux États-Unis qui font des promesses fabuleuses. Ces cours viennent sur DVD (sur cassettes vidéo à l’époque) et demandent beaucoup de persévérance, parce qu’ils sont très fastidieux à suivre.

J’ai suivi le cours Megareading de Howard Berg, qui se vante de lire à 25 000 m/m. M. Berg est dans le livre Guinness des records de 1990. À l’époque, contrairement à ce qui est maintenant la norme, la maison Guinness n’a pas vérifié ses dires. M. Berg a été condamné en 1998 par la Federal Trade Commission pour publicité trompeuse.

J’ai suivi Reading Genius, qui promet 10 000 m/m, et qui est… un pur attrape-nigaud. Je ne peux pas croire qu’il y a près de 20 ans, j’ai payé 300 $ US pour ça ! Le monsieur se vante faussement d’avoir formé les pilotes de chasse de l’US Air Force et d’avoir formé des champions de la lecture en leur faisant lire... 4 livres en même temps !

J’ai suivi Photoreading qui promet 25 000 m/m, et tant qu’à se faire arnaquer, le cours complémentaire Photoreading turbo charge. Méthode au final très complexe appuyée par un jargon pseudoscientifique qui ne livre pas la marchandise, mais qui fait encore sa part de victime en France sous l’appellation Photolecture.

J’ai aussi suivi Speedreading 4 kids. L’auteur invite les enfants à parcourir des textes au rythme de 3000 m/m (oui, trois milles, il n’y a pas un zéro de trop). Il leur explique que lire une page c’est comme regarder un arbre: on ne regarde pas les feuilles de l’arbre une à une, on regarde l’arbre dans son ensemble; ainsi, l'on doit regarder les pages d’un livre de la même façon, globalement; avec un peu d’entrainement, l’histoire finira par se dérouler devant nous, comme un film au cinéma… On n’arrête pas le progrès !

J’ai également lu beaucoup de livres donnant des trucs pour éliminer la sous-vocalisation. Ainsi, j’ai lu en humant (en faisant hummm), un crayon entre les dents et un œil fermé. J’ai lu aussi après avoir synchronisé mes hémisphères cérébraux grâce à la technologie Hemisync.

Jusqu’à ce que je prenne connaissance des travaux de Ronald Carver, qui démontre que toutes ces prétentions sont bidon. Les personnes lisant au-delà de 600 m/m sont très rares. Depuis 20 ans, je n’ai eu qu’une douzaine de participants qui ont lu au-delà de cette vitesse avec 80 % de rétention. Il est impossible de lire avec sa vision périphérique, d’élargir l’empan de l’œil et d’éliminer la sous-vocalisation. Les résultats de Carver viennent d’être confirmés par une mégaétude (une compilation de plusieurs milliers d’études). Bref, les scientifiques confirment ce que j’ai découvert isolément.



L'aboutissement !


Après plus de quatre décennies d’étude et de recherche sur la lecture, et 20 ans d’enseignement de la lecture rapide: je te propose de profiter de mes connaissances et de mon expérience acquises.

J'ai développé une approche simple de la lecture rapide, sans pseudoscience, qui te permettra d'augmenter ta vitesse de 50 à 150%, en une seule journée et ta vie sera transformée.

L’apprentissage de la lecture rapide comporte deux éléments fondamentaux :

1- La base


La base de la lecture rapide, c’est de lire avec un pointeur et de faire des exercices de sous-vocalisation rapide. Le pointeur te permettra de développer ta concentration, et ainsi d’avoir une meilleure compréhension. Il te permettra aussi, et surtout, de maintenir un rythme de lecture plus rapide une fois habitué à sous-vocaliser rapidement, soit dire les mots avec ta voix intérieure beaucoup plus rapidement que tu ne parles.

2- Aller à l’essentiel


La lecture rapide est aussi un ensemble de stratégies comme la lecture dynamique, la Lecture Expert et l’écrémage. Ces stratégies visent à mieux comprendre les textes difficiles et à mieux mémoriser à long terme les idées qu’ils contiennent. Pour ceux qui sont débordés de lecture, ils permettent d’aller rapidement à l’essentiel d’un texte.



Après cette formation de quelques heures, et pour un coût raisonnable, tu seras capable de lire de 50 % à 150 % plus vite grâce à mon approche unique !

En plus de lire plus vite, tu seras un lecteur :
  • plus concentré,

  • avec une meilleure rétention,

  • une meilleure compréhension,

  • et un plus grand plaisir de lire.

Pas de fla-flas



La recherche a démontré que beaucoup de prétentions des cours traditionnels de lecture rapide sont fausses ou se font au détriment de la compréhension.

Je ne t'enseignerai pas, en aucune façon :
  • à lire en diagonale,

  • à sauter des mots,

  • à élargir l'empan de l'oeil (impossible),

  • à lire avec la vision périphérique (impossible),

  • à éliminer la sous-vocalisation (impossible).

Tu apprendras à lire tous les mots plus rapidement tout en visant la meilleure compréhension possible.


Quelle est ma promesse ?



Je ne vais pas te promettre de miracle. Toutefois, les probabilités que tu lises plus vite avec une meilleure rétention sont excellentes.

Il y a seulement 4 % de mes participants qui ne progressent pas ; à l’opposé 4 % terminent le cours en lisant plus vite que moi.

Le débit moyen d’une conversation tourne autour de 170 m/m. Il est difficile de parler et d’être compris au-delà de 250 m/m.

Les bons lecteurs lisent les textes faciles à plus de 300 m/m avec une rétention de 80 %. Au-delà de 400 m/m, toujours avec une rétention de 80 %, on parle de LECTEUR RAPIDE.




Progrès moyens des participants à mon séminaire


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Au prétest, les participants lisent silencieusement un peu plus vite qu’ils ne parlent, soit en moyenne entre 200 et 250 m/m.

La rétention moyenne est de 75 %.

À peu près 10 % lisent à plus de 300 m/m (avec une rétention d'au moins 80 %) ce qui les situe dans la catégorie des très bons lecteurs.

Et seulement 1 % sont des lecteurs rapides, c'est-à-dire qu'ils lisent à plus de 400 m/m (avec une rétention d'au moins 80 %).

Au post-test, le progrès moyen est de 76 %.

La rétention a progressé de 5%, pour une moyenne de 80 %.

C'est maintenant la très grande majorité de mes participants, soit 80 % d'entre eux, qui sont des très bons lecteurs et ont la capacité de lire à plus de 300 m/m (avec une rétention d'au moins 80 %).

Encore plus spectaculaire, ils sont désormais 30 fois plus nombreux, soit 30 % d'entre eux, à détenir le «SUPERPOUVOIR» de lire à plus de 400 m/m (avec une rétention d'au moins 80 %) et à être membres du «Club» très sélect des lecteurs rapides.

Honnêtement, penses-y : consacrer quelques heures de ta vie à améliorer tes compétences en lecture ne peut qu'être bénéfique.


Qui s'instruit s'enrichit


«…les études montrent que les lecteurs actifs sont susceptibles d'avoir des revenus annuels plus de cinq fois supérieurs à ceux qui consacrent peu de temps à lire.» Mike Hyatt, spécialiste mondialement reconnu du leadership

Mon approche s’adresse à toutes les personnes qui désirent devenir un lecteur expert grâce à une approche pédagogique rigoureuse exempte de verbiage pseudoscientifique et d’exercices futiles.

Elle convient aux professionnels d'expérience comme aux étudiants aussi jeunes que ceux qui témoignent dans ce vidéo.


Témoignages de Stéphanie Boudreaux-Carrier, enseignante au « Collège des Compagnons », avec cinq de ses élèves.


La lecture ce n’est pas une petite compétence : c’est la base de la civilisation.

Il ne s’agit pas juste d’un loisir : notre rapport à la culture et à la connaissance est déterminé par notre capacité à lire. Lire c’est croître.

Le monde technologique dans lequel nous vivons exige de plus en plus qu’on lise davantage et surtout, qu’on lise mieux. Lire c’est fondamental.

Lire efficacement est une nécessité pour réussir des études avancées et devenir un professionnel compétent. Lire c’est réussir.

Comme de nombreux participants, tu affirmeras :

    TOUT LE MONDE DEVRAIT SUIVRE CE COURS !

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Voici comment Amélie et Charles-André ont réussi à dépasser leurs limites et devenir des lecteurs experts

Amélie lisait très laborieusement, trois fois moins vite que l’on parle, malgré tout, elle comprenait bien ce qu’elle lisait. Pour Amélie la lecture était une lutte de tous les instants et elle savait que cela compromettait son rêve d’aller à l’université. 

Charles-André était un ado doué, déjà membre du club très sélect des lecteurs rapides, il lisait à plus de 400 mots à la minute, seulement 1 % des adultes arrivent à lire aussi vite. Il était conscient d’être avantagé dans la vie, mais il n’imaginait pas qu’il était loin d’avoir atteint le maximum de ses capacités.

Amélie et Charles-André ont eu la chance d’avoir une enseignante visionnaire qui a vu tout le potentiel qu’offrait un cours de lecture rapide offert par l’orthopédagogue Daniel Gagnon. En plus d’une diversité de stratégies de lecture, celui-ci enseigne deux petites choses très simples que très peu de gens savent: 

Amélie s’est dépassée en quintuplant sa vitesse de lecture, elle lit maintenant 400 % plus vite qu’avant et 2 fois plus vite que la vitesse de la parole. Les progrès de Charles-André ne sont pas aussi spectaculaires, mais une vitesse accrue de plus de 75 % demeure remarquable, d’autant plus qu’il était déjà au sommet; il atteint maintenant la stratosphère, soit la catégorie ultime en lecture, celle des lecteurs prodiges (moins de 0,01% de la population, soit 1 sur 10 000). Charles-André lit maintenant à près de 800 m/m, 4 à 5 fois la vitesse de la parole.

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Amélie

La vie de Amélie a changé. À ceux qui disent que lire rapidement c’est «moins le fun», elle répond : « Non, c’est plus le fun! Ça te prend moins de temps, car c’est plate de toujours revenir sur une phrase que tu ne comprends pas, tandis que là c’est bien plus facile de lire, parce que non seulement tu comprends mieux, mais tu vas plus vite, ça t’encourage beaucoup plus à lire…

Quant à Charles-André, voici ce qu’il dit : « Je lis désormais beaucoup plus vite et j’ai gardé la méthode du pointeur qui me permet de m’isoler davantage dans ma bulle pour lire. Je suis plus attentif dans mes lectures. Je n’y croyais pas tellement au début, mais c’est stupéfiant la différence! Aujourd’hui, j’atteins jusqu’à 800 mots/minute avec une rétention de 70 à 90 %. C’est un outil que j’ai pour la vie ».


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Charles-André et Daniel Gagnon à la télé

Amélie et Charles-André sont fiers de leurs résultats, confiants en leur capacité  et ambitieux pour leur avenir, parce que maintenant ils savent qu’ils ont plus que jamais le pouvoir de réaliser leurs rêves.

Tu peux aussi, comme Amélie et Charles-André, dépasser tes limites et aller plus loin en lisant plus vite: deviens membre de mon groupe Facebook et viens chatter avec moi !

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septembre 24, 2021 10:56 AM

Qui suis-je ?

mai 27, 2021 6:11 PM

La force de l'optimisme et Le bonheur authentique

La force de l’optimisme de Martin Seligman est un livre extraordinaire écrit par un psychologue de renom qui base ses affirmations sur la recherche.

Saviez-vous que les gens optimistes vivent neuf ans de plus que les gens pessimistes. Neuf ans, c’est énorme : les non-fumeurs ont une espérance de vie supérieure de sept ans par rapport aux gros fumeurs ! L’optimisme est aussi efficace que la médication pour guérir la dépression et on ne connaît pas de meilleur moyen pour la prévenir. De plus, l’optimisme favorise la confiance en soi et le succès, sans parler du bonheur.

La beauté de tout cela, c’est que l’optimisme est très facile à développer. Il s’agit simplement d’apprendre à réfuter son discours intérieur pessimiste face aux contrecoups de la vie.

Il y a trois types de discours intérieurs pessimistes. Par exemple, face à un échec amoureux, le pessimiste dira :
Personne ne m’aime : c’est la généralisation.
On ne m’aimera jamais : c’est la persistance.
Je ne suis pas aimable : c’est la personnification.
À l’inverse face à un succès, le pessimiste se dira :
C’est la chance : l’exception.
Cela ne durera pas : passager.
Ce n’est pas grâce à moi : extérieur.

L’optimiste fait l’inverse. L’échec est dû à la malchance, est passager et n’est pas de sa faute. Le succès affecte tous les domaines, est irrévocable et il en est responsable.

Les gens déprimés sont plus lucides que les optimistes naturels. Par contre, ceux qui apprennent l’optimisme restent lucides tout en cessant d’être déprimés. Alors si vous êtes pessimiste et fier de l’être, vous n’avez rien à perdre à changer.

Bref, vous n’accepteriez pas de travailler longtemps pour un patron qui vous dirait constamment que vous êtes un incapable (personnification), qui ne fait jamais rien de bon (persistance) dans tout ce qu’il touche (généralisation), vous finiriez par lui remettre votre démission en réfutant ses propos et en lui rappelant vos bons coups, vos forces et vos qualités, vos titres diplômes et accomplissements. On est généralement très bon pour réfuter les affirmations des autres. C’est ce qu’il faut faire avec votre petite voix intérieure. Avertissez là formellement que désormais, elle n’est plus autorisée à vous dénigrer et à vous décourager.

Dans un autre livre*, Martin Seligman nous enseigne comment être heureux. Malheureusement, le livre n’est plus disponible en français, mais vous pouvez le trouver à votre bibliothèque.

Les gens heureux sont ceux qui connaissent bien leurs forces et s’en servent quotidiennement dans leur vie et leur travail.

Dans ce livre, il explique que les plaisirs ne nous rendent pas heureux, car on s’habitue au plaisir. Regarder la télévision est un plaisir, mais les chercheurs ont remarqué que les gens qui regardaient la télé étaient plutôt déprimés. Au contraire, la lecture, parce qu’elle demande un certain effort et constitue une forme d’accomplissement, procure du bonheur. (Bon, je ne peux m’empêcher de faire un lien : Oui, offrir un cours de lecture rapide en cadeau, c’est offrir du bonheur! Toutefois, ce n’est pas mon intention première. Excusez là!)

Une façon d’éviter l’accoutumance hédonique, c’est de montrer régulièrement de la gratitude pour ce que l’on a. Les envieux sont malheureux et toujours insatisfaits. Se réjouir de nos actifs, quels qu’ils soient, de ce que l’on est, de qui l’on fréquente et avec qui l’on vit, nous permet de redécouvrir notre monde et de nous rappeler les joies qu’ils nous ont procurées.

Au même titre, exprimer régulièrement de la reconnaissance aux autres apporte du bonheur à tous. Seligman recommande de faire l’exercice suivant, et vous devriez le faire dès aujourd’hui : appelez quelqu’un pour qui vous avez beaucoup de reconnaissance, donnez-lui rendez-vous et lisez-lui de vive voix - vous-même, en personne - une lettre de gratitude que vous aurez pris soin d’écrire au préalable. Vous en pleurerez de joie. Les recherches démontrent qu’un tel acte vous rendra, vous et cette personne, heureux pour un bon mois.

Permettez-moi donc de vous exprimer toute ma gratitude. Je gagne ma vie très facilement et très bien en faisant ce que j’aime : lire, parler des livres que je lis, partager ma passion pour la lecture. Et ça, grâce à vous qui m’avez encouragé et fait confiance en suivant mon séminaire de lecture rapide. Votre curiosité, vos commentaires allumés, nos échanges enrichissants et stimulants participent au bonheur que j’ai de vivre cette époque extraordinaire sur cette si jolie petite planète bleue. Je vous en suis reconnaissant et je vous dis : MERCI !

De très Joyeuses Fêtes à vous tous et aux vôtres,

Daniel Gagnon

*Seligman, Martin
Le bonheur authentique : s'épanouir pour la vie en réalisant son potentiel grâce à la nouvelle psychologie positive

décembre 18, 2020 1:11 PM

Que faire quand un texte est mal écrit, redondant et hors sujet, mais qu'on est obligé d'en prendre connaissance ?

J'ai donné beaucoup de formations dans des organismes parapublics devant tenir des audiences publiques recueillant les avis de groupes ou de citoyens sur des dossiers litigieux, comme le BAPE et la Régie de l'Énergie. Les commissaires se plaignaient de recevoir parfois des mémoires pas toujours pertinents, aux nombreuses digressions et souvent incohérents écrits par des représentants de groupe ou des individus peu soucieux de rigueur, qu'on pourrait qualifier d'excentriques.

Dans ces conditions, l'objectif de lecture devrait être: Quelles sont les parties du mémoire qui sont pertinentes ? Puis le texte est parcouru en écrémage. Quand la section ou le paragraphe apparaît pertinent, on le lit en entier. On se met des points de repère et on se fabrique sa propre table des matières.* Comme ce genre de document peut être interprété de bien des façons et être consommateur de temps, il est extrêmement important de se donner une limite de temps.

Il faut préciser que, d'une part, à l'impossible nul n'est tenu : lorsqu'un texte est confus ou inapproprié dans le contexte, on ne peut pas exiger du lecteur qu'il le comprenne ou en retienne l'argumentaire défaillant. Je crois qu'il est dans les limites du raisonnable pour un représentant des services publics de montrer du respect envers les intervenants de ces organismes en prenant connaissance minimalement du document, mais on ne peut exiger de lui qu'il ait compris et retenu tous les aspects. D'autre part, les personnes qui produisent de tels textes n'ont généralement pas plus de cohérences lorsqu'elles discutent. Elles ont plus besoin d'être écoutées que d'entendre une réponse à leurs doléances. À ce moment, si vous êtes en mesure de leur démontrer que vous avez lu ne serait-ce qu'une partie du texte et que vous avez fait un effort de compréhension, je crois qu'on peut estimer que vous avez accompli votre devoir au meilleur de vos moyens.

Je dois ajouter que plusieurs des mémoires qu'on m'a fait voir étaient totalement hors sujet. Ils donnaient l'impression qu'un texte quelconque avait été déposé afin de gagner le droit d'être entendu lors des audiences ou dans le but de pouvoir inscrire dans un rapport d'activités qu'un mémoire avait été déposé. Dans ces cas, un survol rapide permet de détecter le stratagème, d'écarter les textes bidon et de gagner beaucoup de temps.

*Ces stratégies sont approfondies lors de la partie «lecture dynamique» de mon séminaire.

août 24, 2020 10:33 AM

Cours individualisé (évalutation)

Voici l'évaluation de mon cours individualisé par Sophie R, c'était à Paris.

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juin 15, 2020 6:28 PM

Séminaires sur Paris : malheureusement annulés (COVID)

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Cliquez pour agrandir.

février 12, 2020 5:54 PM

Est-ce qu’augmenter sa vitesse de lecture diminue le plaisir de lire ? Une recherche démontre le contraire...

La lecture rapide et LE PLAISIR DE LIRE

J’explique aux participants à mon séminaire de lecture rapide que lire rapidement procure un plus grand plaisir de lire. Jusqu’à maintenant mes arguments étaient subjectifs :

1- Regardez autour de vous, les gens qui aiment lire et qui lisent beaucoup sont généralement des gens qui lisent vite. Et à l'inverse, les personnes qui n’aiment pas lire sont des lecteurs lents.

2- Il m’arrive à l’occasion de me rendre compte que je lis paresseusement, que je suis capable de lire beaucoup plus rapidement. À ce moment, je m’arrête, j’entraîne ma vitesse de perception quelques minutes, puis je reprends ma lecture. J’ai alors une vitesse de perception aiguisée, une dynamique, une erre d'aller que je conserve lors de ma lecture et je retrouve un plus grand plaisir de lire. Car si je me rends compte que je lis lentement, c’est parce que mon goût de lire a diminué, j’ai l’impression de ne pas avancer, je suis moins concentré. Le fait de lire rapidement procure le sentiment de profiter davantage de ce qu’on lit…

Mais voilà, ces propos ainsi que ceux de nombreux anciens participants témoignant que la lecture rapide leur apporte un plus grand plaisir de lire n’arrivent pas toujours à convaincre les sceptiques. Car beaucoup de gens font l’équation qu’augmenter sa vitesse de lecture signifie diminuer son plaisir de lire. Quel intérêt y a-t-il de changer ses habitudes de lecture si c’est pour perdre au change ?

Eh bien, il y a maintenant une étude scientifique qui confirme ce que j’essayais d’expliquer phénoménologiquement.

Les chercheurs ont découvert que, peu importe la nature des énoncés, les participants se sentaient plus heureux, plus énergiques, plus créatifs et plus puissants lorsqu’ils devaient lire rapidement.

La psychologue Emily Pronin de Princeton et son collègue Daniel Wegner de Harvard ont publié un article dans le numéro de septembre 2006 du journal de l’Association for Psychological Science qui conclut que les gens qui sont amenés à lire des énoncés positifs ou négatifs deux fois plus rapidement que la normale rapportent se sentir plus heureux, être de meilleure humeur et plus confiant.

Ils ont demandé à des participants de lire une série d’énoncés. La moitié des participants devait les lire à une vitesse deux fois supérieure à la normale et l’autre deux fois plus lentement que la normale. Puis ils ont eu à remplir un questionnaire standard pour mesurer leur humeur, leur énergie, leur estime de soi, etc. Certains participants devaient lire des affirmations déprimantes comme « Je veux dormir et ne plus me réveiller », alors que d’autres avaient à lire des énoncés stimulants comme, « Wow, je me sens bien ! »

Les chercheurs ont découvert que, peu importe la nature des énoncés, les participants se sentaient plus heureux, plus énergiques, plus créatifs et plus puissants lorsqu’ils devaient lire rapidement. En fait, l’effet de lire rapidement était aussi performant que le contenu des pensées pour influencer leur humeur. Et le plus surprenant, c’est que même les pensées tristes lues rapidement rendaient les lecteurs relativement plus heureux.

Donc, le seul fait de lire rapidement, peu importe le contenu, procure des sensations associées habituellement au plaisir.

Les auteurs notent que le simple fait de manipuler la vitesse de la pensée pourrait être utilisé pour améliorer l’humeur, l’estime de soi, le sentiment de créativité et de puissance, de même que le niveau d’énergie des gens. L’augmentation de la vitesse de pensée pourrait éventuellement servir au traitement de la dépression caractérisée par une lenteur de pensée.

Bref, si par une fin de journée pluvieuse d’automne vous souhaitez une recharge d’énergie, une petite claque dans le dos pour vous remonter le moral et vous remettre sur le piton, stimuler votre confiance en soi et votre créativité, plutôt que d’en fumer du bon ou de prendre des Prozac, voici ma prescription :

Prenez un bon livre et mettez-vous en mode lecture rapide…

Daniel Gagnon
www.lecturerapide.info

novembre 25, 2019 1:49 PM

Lecture rapide: l'approche américaine disponible en France

L'approche américaine:

1- C'est la méthode Evelyne Wood* extirpée de toutes théories nébuleuses, adaptée et transformée par un spécialiste de la lecture qui s'appuie sur la recherche en lecture.

2- Une approche pratique: pour être pratique, il n'y a rien comme une bonne théorie. Une bonne théorie se doit d'être simple; la mienne se détaille en sept pages. Vous recevrez avant le cours, un texte concis d'introduction à la lecture rapide qui répond aux questions généralement posées par les participants et qui fait le tour de la théorie utile. La journée même de la formation est consacrée à pratiquer les techniques.

Le cours va droit au but. Plus de 20 ans d'expérience de l'enseignement de la lecture rapide m'ont appris que la majorité des questions traduisent une certaine anxiété. Le meilleur moyen de vaincre l'anxiété, c'est d'agir. Le meilleur moyen de répondre aux questions que l'on se pose sur la lecture rapide, c'est de vivre la lecture rapide.

AVERTISSEMENT: Si vous souhaitez participer à de longues discussions théoriques, ce cours n'est pas pour vous. Toutefois, je suis toujours disponible après le cours pour échanger sur les questions pointues. J'y prends même un grand plaisir, surtout quand c'est autour d'une bonne bière froide. En fait, la lecture rapide c'est très simple, l'essentiel de mon travail c'est de rassurer les participants et d'assurer leur persévérance.

J'offre une approche faite sur mesure pour plaire autant au côté cartésien des Français qu'à leurs besoins pratico-pratiques.

Le meilleur des deux mondes

Les Européens n'aiment pas le marketing criard aux promesses fabuleuses associé à l'approche américaine et les méthodes attrape-nigauds enrobées de verbiages pseudo-scientifiques qui revendiquent des prouesses faramineuses et absurdes, telles que des vitesses de lecture de 5000, 10 000 et même 25 000 mots/minute. J'ai consacré plusieurs chroniques à démonter ces supercheries. Depuis 1997, j'essaie de me démarquer de l'image d'arnaque associée à la lecture rapide en démontrant rigueur, rigueur et éthique. J'offre une approche faite sur mesure pour plaire autant au côté cartésien des Français qu'à leurs besoins pratico-pratiques.

Inscrivez-vous au séminaire de lecture rapide du VENDREDI 1er mars 2019 à PARIS.

*Celle qui a inventé l'expression « speed reading » et dont le cours a été suivi par John Kennedy.

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octobre 30, 2019 7:07 PM

J'ai passé au Canal Savoir (écoutez la reprise)

Si vous souhaitez connaître mon approche :

Je vous suggère de visionner la conférence que j'ai donnée à l'Université Laval dans le cadre des activités de la Chaire publique AELIÉS, diffusée au CANAL SAVOIR, vous apprendrez :

1- Pouquoi il faut lire avec un pointeur
Une petite démonstration vous convaincra que le pointeur favorise la concentration du lecteur comme une mire le fait pour le tireur. La reine d’Angleterre, quant à elle, vous montrera comment faire...
2- Comment contrôler la sous-vocalisation
On ne cherche pas à éliminer la sous-vocalisation, parce que c’est impossible, on cherche à la contrôler. Grâce à la comptine du «Marchand de foie», vous apprendrez comment faire...
3- Comment vous entraîner à lire vite
Une petite fille de 13 ans vous montrera comment s’entraîner à 1000 mots/minute avec un pointeur, sur un ordinateur, à l’aide de l’application Liremieux (elle ne lit pas à cette vitesse, elle entraîne de façon extrême sa vitesse de sous-vocalisation).
4- Pouquoi il faut survoler les textes difficiles avant de les lire
Le survol est une compétence particulière qu’il faut développer parce qu’elle vous permettra d’approcher les 2000 m/m (mais pas en lisant tous les mots).
5- Pourquoi mon approche est rigoureuse
Les recherches contestent les prétentions des cours traditionnels de lecture rapide qui promettent plus de 1000 m/m. Je promets entre 300 et 600 m/m. Pour trancher, voici la recommandation du philosophe Normand Baillargeon. Avant de donner son aval à une innovation pédagogique, il faut se poser la question : «Est-ce qu’à la lumière du gros bon sens la théorie est simple et n’est pas absurde ?»

Pour en savoir plus, abonnez-vous à l’InfoLectureRapide.

Ce site est rempli d'information utile sur la lecture, la mémoire et l'étude, autant pour les parents, les étudiants jeunes ou moins jeunes, que pour les professionnels à la recherche de solutions, n'hésitez pas à le partager.

QUI EST DANIEL GAGNON ?

octobre 28, 2019 4:29 PM

Le journal Les Affaires l'affirme :

" Les gestionnaires qui pratiquent la lecture rapide peuvent gagner jusqu'à cinq heures par semaine et retiennent davantage ce qu'ils ont lu. "

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Pour lire le contenu intégral de cet article

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Pour lire cet article.

octobre 10, 2019 1:03 PM


 La lecture est une compétence stratégique, peu importe votre occupation !

Que diriez-vous de devenir un meilleur lecteur et ainsi gagner du temps tout en musclant votre expertise? 



Apprendre, c'est croître; apprendre à lire mieux, c'est apprendre à apprendre.



« Les gestionnaires qui pratiquent la lecture rapide peuvent gagner jusqu'à cinq heures par semaine et retiennent davantage ce qu'ils ont lu. » Journal Les Affaires


«…les études montrent que les lecteurs actifs sont susceptibles d'avoir des revenus annuels plus de cinq fois supérieurs à ceux qui consacrent peu de temps à lire.» Mike Hyatt, spécialiste mondialement reconnu du leadership.
 

En suivant mon séminaire : 

  • vous développerez vos capacités de lecture (concentration, vitesse, compréhension, mémorisation, discerner l’essentiel);

  • et en devenant un lecteur efficient, vous découvrirez un plus grand plaisir de lire.

Pour apprendre la lecture rapide, il n'y a rien de mieux que de vivre la lecture rapide : « Je savais ce que c'était, tu me l'avais expliqué, mais le vivre, c'est tout à fait autre chose. » Jean-Sébastien, un ami.

Lors de ce séminaire d'une journée (7 heures), limité à 12 personnes, vous passerez plusieurs heures à pratiquer concrètement la lecture rapide.

Après plus de 20 ans à enseigner la lecture rapide, je sais que les participants apprennent mieux dans un contexte proche de leur réalité. Conséquemment, nous utiliserons vos documents de travail ou d'étude pour pratiquer les stratégies de lecture dynamique, dont l'écrémage et la Lecture Expert.


Honnêtement, pensez-y : consacrer quelques heures de votre vie à améliorer vos compétences en lecture ne peut que vous être bénéfique.



Inscrivez-vous maintenant !





février 1, 2019 12:48 PM

Évaluation du cours du 19 juin 2018 sur Paris par une participante étudiante

Nom : ALR
Date : 19.06.2018

Votre courriel : XXX

RÉSULTATS AU TEST 1 p. 7
Mots-minute : 242
Compréhension : 80%

RÉSULTATS AU TEST 3 p. 17
Mots-minute : 525
Compréhension : 70%

Lecturerapide.info%C3%A9valuation.jpg Non, ce n'est pas ALR, mais une photo achetée sur Shutterstock. Par contre, c'est certainement une jeune fille comme elle: radieuse, allumée, brillante et pleine d'espoir à l'aube d'une carrière professionnelle prometteuse, et assurément plus maintenant qu'elle est une lectrice rapide et efficiente.

1- a) Que pensez-vous de vos résultats ? Surprenant ;) Surtout que je sens que ce n’est que le début et qu’avec de la pratique ça s’améliorera encore !

b) Le cours a-t-il satisfait vos attentes ? Totalement ! Je voulais gagner en vitesse, en compréhension et mémorisation. Pour la vitesse, les résultats sont déjà évidents, et en testant ce matin les méthodes apprises sur une brique que je veux lire depuis des mois, je sens que la compréhension est plus simple quand on ne s’accroche plus aux mots comme à une bouée de sauvetage mais aux idées générales exprimées. On verra pour la mémorisation dans quelques semaines, mais j’ai bon espoir que ça s’améliorera !

2- a) Sur une échelle de 10 à 1, quelle est votre appréciation du cours ?
9/10 j’aurais aimé passer plus de temps sur les techniques apprises l’après-midi, en particulier l’écrémage. J’ai l’impression que le fait qu’il y a eu de nombreuses questions nous a fait prendre du retard sur le programme et nous a empêchés de mettre en pratique ces techniques. Mais c’est toujours le problème d’un contenu dense en si peu de temps, et je ne pense pas non plus que cela ait beaucoup affecté mon apprentissage.

b) Recommanderiez-vous ce cours ? Pourquoi ? Oui ! D’ailleurs je l’ai déjà recommandée à une amie. J’ai senti une amélioration très nette entre le début et la fin de la journée, et les exercices pratiques m’ont fait sentir le très grand potentiel des méthodes de SQ3R et d’écrémage, qui me seront très utiles dans mes travaux universitaires et lectures personnelles. Je le recommanderai volontiers à des amis étudiants qui connaissent les mêmes problèmes que moi (beaucoup de textes à lire, besoin de sortir l’essentiel et de mémoriser).

3- a) Qu’avez-vous aimé le plus ? Sur le coup, ce que j’ai le plus aimé ce sont les techniques de lecture experte et dynamique, car j’ai vu immédiatement toutes les possibilités d’application. Les entraînements à la vitesse étaient sur le coup très inconfortables donc je ne les ai pas « aimés », mais avec le recul je pense que c’est ce qui m’a le plus apporté : ça m’a aidée à prendre confiance, à voir qu’il n’était pas nécessaire de s’accrocher aux mots pour comprendre le sens. J’ai toujours eu tendance à recopier mot pour mot de longues citations car je trouvais que l’auteur avait si bien formulé son idée que je ne pourrais jamais la résumer. Apprendre à me faire confiance, c’est ce que m’a le plus apporté cette formation. Et ce n’était pas gagné !

b) Qu’est-ce qui devrait être amélioré ? Mettre mieux en évidence qu’il faut apporter un livre ET un magazine l’exercice sur l’écrémage aurait été encore plus éloquent si on avait pu le faire sur des articles de magazine et non pas sur le conte russe. Ce n’est pas non plus grave, car j’ai pu le faire chez moi en rentrant.

4- L’animateur :
a) Quels sont ses points forts ? Sympathique, accueillant et chaleureux. Éloquent & clair. Passionné : l’enthousiasme est communicatif, on sent que vous avez à cœur de nous transmettre et de partager une méthode qui vous a beaucoup apporté.

b) Quels sont ses points à améliorer ? Mieux « canaliser » l’énergie des participants : imposer par exemple très clairement un temps pour les explications et un temps pour les questions, de façon à ne pas être interrompu pour des questions auxquelles la réponse aurait été donnée quelques instants après.

5- Les connaissances et les habiletés acquises vont-elles vous servir ? Si oui, à quoi ?
Oui beaucoup je pense ! Elles me seront extrêmement utiles aussi bien dans mon parcours universitaire (recherches et synthèse pour des essais ou des exposés) que pour satisfaire ma curiosité personnelle sur toutes sortes de sujets. Les possibilités d’application sont énormes, puisqu’on lit tous les jours.

6- Les méthodes utilisées (exposés, exercices pratiques, etc.) ainsi que les documents fournis vous ont-ils aidé à apprendre ?
Oui ! J’étais particulièrement contente d’avoir le manuel, un document à rapporter à la maison pour avoir une trace des méthodes apprises, qui plus est avec des exercices pour s’entraîner chez soi.
*
8- Vos commentaires sur l’atmosphère du cours, les participants, le local, les pauses, etc. Le local était un peu petit pour notre groupe et les nombreux documents qu’on avait devant nous, et il y faisait un peu chaud, mais le café à volonté et les nombreuses pauses contrebalancent largement ce petit inconvénient. J’avoue avoir été parfois agacée par les nombreuses questions et digressions de certains participants, qui interrompaient les explications et nous faisaient perdre du temps. D’un autre côté, l’enthousiasme du groupe était communicatif, c’est toujours motivant de voir les autres s’émerveiller de leurs progrès et de l’efficacité de la méthode.

9- Comment avez-vous entendu parler de ce cours ? Par mon père, depuis des années!

10- Vos commentaires et suggestions : J’ai beaucoup apprécié les mails préparatoires : le questionnaire m’a permis de réfléchir à mes besoins et mes attentes, ce qui m’a permis de tirer le maximum de la formation. Le texte d’introduction était également très utile pour avoir une idée de tout ce qu’on allait voir dans la journée. De même, j’apprécie beaucoup que vous effectuiez un suivi après la formation : cela nous incite à appliquer les méthodes et donc les intégrer, c’est très pédagogique.

*(Il n'y a pas de question 7, je le réalise. DG)

juin 28, 2018 10:57 PM

Gagnez du temps !

Bonjour Daniel,

Je mets en application les techniques apprises dans ton séminaire et je suis toujours étonné des résultats. Il m'est maintenant impossible de lire sans mon pointeur et ma pile de livres non lus qui me semblait si intimidante fond comme neige au soleil. J'ai dévoré un bouquin assez pointu dans mon domaine en une demi-journée seulement. Avec ma « non-technique » d'avant, cela m'aurait pris des mois/années !

J'ai définitivement plus le goût de lire !

Merci encore et au plaisir !

Martin Boucher

P.-S. Comme je lis presque exclusivement sur mon iPad, je te confirme que ta méthode fonctionne, peu importe le support.

octobre 9, 2017 2:58 PM

Commentaire d'une enseignante

25 mai 2017

Bonjour M. Gagnon,

Mieux vaut tard que jamais pour vous témoigner ma grande satisfaction quant à l'utilisation de la plate-forme Liremieux dans le cadre de mes cours de français en 2e secondaire.

J'ai beaucoup apprécié l'accent mis sur les exercices de rétention et sur l'emploi du "doigt lecteur" souvent enseigné au primaire, mais peu utilisé au secondaire. Certains de mes élèves ont recommencé à utiliser ce moyen pour rester concentrés et accélérer par le fait même leur lecture. Aussi, la rétroaction immédiate lors de la lecture du récit d'Helen Keller ainsi que le récit lui-même a été une grande source de motivation pour mes élèves. Bref, c'est un travail fort pertinent et instructif que cette plate-forme de lecture!

Donc, ce sera un réel plaisir de réutiliser cet outil l'an prochain.
Au plaisir!

Mélanie Blanchet
Enseignante de français 2e secondaire et tutrice (groupe 23)
Collège des Compagnons

octobre 7, 2017 10:26 AM

À propos de moi

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Je suis Daniel Gagnon, orthopédagogue, et j’ai consacré ma vie à l'enseignement de la lecture. Voici, en bref, mon histoire à titre de formateur en lecture rapide :

En 1996, j'ai suivi un cours de lecture rapide. Le formateur, M. Steve Harris, qui venait d'Ottawa, m'a offert d'organiser pour lui des formations à Québec. J'ai dit oui. Ce fut un grand succès. Il m'a demandé, si je voulais prendre la relève. J'ai dit oui. Depuis, j'ai formé des milliers de personnes, sur trois continents; écris un livre sur la question ; développé une cyberformation pour les écoles; et je travaille sur un autre livre. Je suis heureux à faire ce que j'aime : lire, lire, lire.

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Le diplôme en Adaptation Scolaire permet de travailler comme orthopédagogue. Les orthopédagogues sont des enseignants spécialisés dans l'aide aux personnes en difficulté d'apprentissage, principalement en lecture.


Je détiens une maîtrise en psychopédagogie sur l’apprentissage précoce de la lecture et les neurosciences alors que ce terme n'existait pas encore.

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Je suis fier de ce diplôme. J’ai travaillé très fort pour l’obtenir. Il m’a valu des félicitations comme «modèle d’étudiant de maîtrise» par mes professeurs qui signalaient ainsi ma curiosité et mes initiatives.


Depuis 20 ans, je me suis spécialisé dans l’enseignement des habiletés avancées en lecture, approche connue sous le nom de LECTURE RAPIDE. Ma mission : enseigner aux lecteurs, débutants comme experts, comment :
• lire plus vite et mieux,
• aller rapidement à l’essentiel,
• retenir davantage à court et à long terme,
• être un lecteur efficient et découvrir le plaisir de lire.

J’ai formé à la lecture rapide des milliers de personnes sur trois continents, en France, en Afrique (Sénégal, Mali, Congo), au Mexique et bien sûr au Canada.

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À Dakar, le vendredi c’est le jour de la prière et on porte le Boubou. En personne, c’est très élégant et majestueux.

Je suis l’auteur du livre, «La lecture rapide adaptée aux enfants», qui s’adresse aux parents et aux enseignants du primaire. Ce livre vise à introduire dans l’enseignement de la lecture deux éléments propres à la lecture rapide qui aident grandement les enfants à lire mieux et à aimer lire. Les résultats obtenus jusqu’à maintenant s’avèrent impressionnants. Les témoignages que je reçois, comme celui de cette enseignante, me vont droit au cœur :
« … ils ont tous bien progressé en rapidité, en compréhension de lecture et surtout : ils ont tous le goût de lire. De nombreux parents viennent me dire leur étonnement pour cette nouvelle passion. »
Élisabeth Meignan, enseignante CE1 (2e année)

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Disponible en format numérique sur Amazon et en format papier sous le titre «Quand lire rime avec plaisir ».

Pour en savoir plus sur ce livre


Comment mes recherches m’ont permis de développer une méthode simple sans techniques ridicules et fausses prétentions ?

C’est au début des années 70, que j’ai entendu parler pour la première fois d’un lecteur prodige, Jacques Bergier, dont on disait qu’il lisait à plus de 1000 et même 2000 mots à la minute.

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J’ai immédiatement rêvé de développer ce pouvoir extraordinaire.

J’ai suivi mon premier cours de lecture rapide en 1975. La méthode Reading Dynamics d’Evelyn Wood, célèbre pour avoir formé John Kennedy à la lecture rapide.

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Depuis, j’ai lu tout ce que j’ai pu trouver sur la lecture rapide. J’ai suivi tous les cours les plus connus et beaucoup d’autres moins connus, en personne ou par correspondance.

Deux méthodes fondamentales se démarquent : la méthode Richaudeau en France et la méthode Evelyn Woods aux États-Unis.

La méthode Richaudeau met l’accent sur l’élimination de la sous-vocalisation et le développement de l’empan de l’œil. Elle utilise des outils, comme une simple cache en papier ou des logiciels de défilement de mot, pour s’exercer avec des groupes de mots vus de plus en plus rapidement.

La méthode Evelyn Woods met l’accent sur l’utilisation d’un pointeur et de très longs entraînements. Ils consistent à parcourir des textes très rapidement, en diagonale ou en traçant un grand S, en vue de déclencher la capacité de saisir les idées plutôt que les mots.

À peu près tous les livres et tous les cours qui existent copient, avec quelques variantes, ces deux approches. Toutes ces méthodes voient différentes façons de survoler un texte pour en saisir l’essence. Ces techniques de survol sont appelées notamment : lecture dynamique, écrémage, Lecture Expert.

Ces dernières années, l’approche photoreading a connu du succès en promettant 25 000 mots à la minute grâce au « pouvoir de notre subconscient ». En réalité, les 25 000 mots ne représentent qu’une des cinq étapes de la méthode. Au final, en complétant les cinq étapes, non seulement vous ne lisez pas plus rapidement, mais vous démontrez une moins bonne compréhension, même si vous avez l’impression du contraire. J'en parle plus en détail dans cette série de chroniques : ICI

Dans ma quête du «Graal» de la lecture rapide, je n’ai rien vécu de « magique » ! Plus de 80 % de ces cours frôlent les limites de la fraude. Voici ce qu’une métarecherche (une recherche qui compile d’autres recherches) dit de ces approches :

• Leurs promesses ne sont pas au rendez-vous. 

• On ne peut pas élargir l’empan de l’œil ni éliminer la sous-vocalisation. »

• Au-delà d’une certaine vitesse, les gains se réalisent au détriment de la compréhension.

Toutefois, de suivre tous ces cours m’a permis de développer une approche qui reprend le meilleur de ces méthodes. J’ai distingué ce qui fonctionne de ce qui ne fonctionne pas et créé une méthode qui se démarque par sa simplicité et sa rigueur.

TOUT LE MONDE (les lecteurs très lents comme les super lecteurs) peut augmenter sa vitesse de lecture de 25 à 150 % tout en maintenant une bonne compréhension (80 % de rétention d'un texte ludique facile). Il s'agit de prendre l'habitude de lire avec un pointeur qui favorise la concentration (lire rapidement demande de la concentration), et s'habituer à sous-vocaliser rapidement. Ces deux techniques sont spécifiques à la lecture rapide.

TOUT LE MONDE a aussi besoin de réviser ses stratégies de lecture. Si vous en avez peu, c'est un must: vous gagnerez énormément de temps et découvrirez le plaisir de lire, c'est garanti. Si vous êtes un universitaire qui lisez plusieurs heures par jour et que lire est votre gagne-pain: consacrer une heure ou deux à affuter vos outils est aussi un must. Tous les grands sportifs ont un coach qui les aide à ajuster leurs techniques et leurs stratégies.

Je suis convaincu d'offrir le meilleur cours de lecture rapide qui soit. Du moins, j'ai passé une grande partie de ma vie à m'intéresser à l'enseignement de la lecture et à chercher honnêtement le meilleur moyen de devenir un lecteur rapide, et c'est le résultat de ces recherches que je vous offre.

Voici la question à vous poser avant de choisir une approche :
« Est-ce que la thèse est formulée clairement et qu’à la lumière du gros bon sens elle n’est pas absurde ? »
Normand Baillargeon Légendes pédagogiques

Je peux vous assurer que comme pour des milliers de personnes à travers le monde, si vous suivez mon séminaire, vous deviendrez un lecteur avide et efficient.

Si vous avez des questions ou des commentaires, n'hésitez pas à communiquer avec moi.

Au plaisir,

Daniel Gagnon

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Le journal LES AFFAIRES l'affirme :

" Les gestionnaires qui pratiquent la lecture rapide peuvent gagner jusqu'à cinq heures par semaine et retiennent davantage ce qu'ils ont lu. "

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octobre 5, 2017 9:36 AM

Peut-on, à plus de 60 ans, apprendre la lecture rapide ?

La lecture : un outil d’apprentissage qui se perfectionne à tout âge

« S’instruire, c’est s’enrichir », disait le slogan. Et il s’est révélé vrai. La génération du baby-boom a profité d’investissement massif dans l’éducation. Et selon l’économiste Pierre Fortin, c’est ce qui explique le rattrapage économique que le Québec a effectué. Le mythe du chômeur instruit est ce qu’il est: un mythe.

Bien que cette génération plus instruite lit beaucoup plus, elle est aussi sollicitée par une plus grande quantité d’information. Nous sommes dans la société de l’information. Les connaissances doublent aux 15 ans.

Depuis la petite école, est-ce que votre vitesse de lecture a doublé tous les quinze ans ?

Vous avez, en première année, appris à lire à voix haute (oralement), puis silencieusement. Ordinairement vers la troisième ou quatrième année votre lecture silencieuse est devenue plus rapide que votre lecture orale. Puis, si vous faites partie du 10 % des plus doués, votre vitesse a doublé et si vous faites partie du 1 % des lecteurs rapides, votre vitesse a triplé.

Si vous lisez à peine plus vite que la vitesse de la parole, vous pouvez faire mieux. Si vous êtes déjà parmi les plus doués, vous serez étonné d’apprendre que vous pouvez encore améliorer vos habiletés de lecture.

Car la lecture ce sont différentes habiletés qui peuvent être entraînées. Les gens habiles, les gens efficaces, dans quelques domaines que ce soit, ont développé des stratégies (trucs, astuces) et ont perfectionné leurs techniques. En lecture aussi c’est possible, et la beauté de la chose, c’est que c’est très simple et très facile à faire.

Peut-on, à plus de 60 ans, apprendre la lecture rapide ?

On peut développer ses habiletés et apprendre de nouveaux trucs à tout âge. En fait, la question est : peut-on changer ses habitudes à plus de 60 ans ? La réponse dépend de vous. Ce que j’ai constaté après plusieurs années d’enseignement de la lecture rapide, c’est que les plus motivés à changer leurs habitudes de lecture ce sont :

1- Les professionnels qui lisent beaucoup pour leur travail.
2- Les étudiants qui réalisent qu'ils sont des lecteurs lents et que ce handicap peut les empêcher de réussir.

Pourquoi apprendre la lecture rapide ?

Parce que la lecture constitue un moyen privilégié d’apprendre et de croître. La lecture rapide vise à vous donner un accès plus grand à la richesse littéraire et à la connaissance. Il ne s’agit pas seulement de lire plus vite, mais aussi de comprendre mieux et de tirer le meilleur parti de ses lectures, sans sacrifier le plaisir de lire, bien au contraire. Regardez autour de vous, les gens qui aiment lire et qui lisent beaucoup sont généralement des gens qui lisent vite. Et à l'inverse, les gens qui n’aiment pas lire sont le plus souvent des lecteurs lents.

Qu’apprendrez-vous dans mon cours «LA LECTURE RAPIDE POUR LES PROFESSIONNELS QUI LISENT BEAUCOUP»

1- Vous apprendrez que vous devez lire en guidant votre oeil à l'aide d'un guide visuel (doigt, stylo ou pointeur à l'écran). Si vous avez été un de ceux qui se sont fait taper sur les doigts pour avoir lu à l'aide de votre index: eh bien, l’heure de la revanche a sonné!

2- Vous apprendrez également à dire les mots dans votre tête extrêmement vite, plutôt que de les articuler syllabe par syllabe. Il est difficile de parler vite et d'être compris, mais c'est facile à faire dans sa tête avec un peu d'entraînement.

3- Vous apprendrez différentes façons de survoler un texte pour en faciliter la lecture et la compréhension. Voici ce que dit une sommité de l'enseignement de la lecture : «Le survol favorise une lecture plus rapide et mieux comprise». Si c'est bon pour les enfants, c'est bon pour les petits vieux... (Je peux me permettre de dire cela, car je suis aussi un vénérable sexagénaire.)

4- Vous apprendrez que parfois, pour gagner du temps, il faut pratique la Lecture Expert. Car même si vous doublez, triplez ou décuplez votre vitesse de lecture, il vous sera toujours impossible de tout lire. « Je suis retraité et j'ai tout mon temps, » me direz-vous. Cette technique est aussi valide pour éviter de s'ennuyer à lire des détails inutiles.

5- Vous apprendrez que l'information qui ne sert pas est rapidement oubliée et ce qu'il faut faire pour retenir les idées lues.

6- Ce que vous n’apprendrez pas dans mon cours :

a- lire en diagonale
b- lire à des vitesses vertigineuses (genre 25 000 mots à la minute),
c- lire avec votre vision périphérique ou en éliminant la sous-vocalisation,
d- lire avec une application de défilement de mots (tachistoscope).

Au début vous vivrez de l’insécurité et de l’inconfort, c’est normal lorsqu’on change ses habitudes, quelles qu’elles soient. Rassurez-vous, cela ne dura que quelques heures, le temps de lire un livre ou deux.

J’ai des amis à qui j'ai expliqué ce que vous venez de lire, qui après avoir suivi mon séminaire, m'ont dit : « Tu nous avais expliqué ce qu’était la lecture rapide et ce qu'il fallait faire. J’avais compris. Mais il faut vivre le cours pour intégrer et voir les résultats ».


Daniel Gagnon M.A.
Orthopédagogue


En épilogue, voici le témoignage d'un retraité :


Bonjour Daniel,

...

En passant, je m'étais fixé un objectif de 400 mots/minute avant le cours; je suis rendu à 500+. Je lis plusieurs heures tous les jours et je suis convaincu que je vais continuer de m'améliorer; aussi plus je lis rapidement, plus je comprends le texte.

L'utilisation du pointeur est devenue ma seule façon de lire (même avec mon Kindle). Par contre, en utilisant la souris sur l'écran de l'ordinateur, c'est assez emmerdant.

Mille mercis ! Selon mes calculs, je crois qu'au cours des 10 prochaines années, je pourrai lire au moins 1500 livres de plus que si je n'avais pas suivi ton cours. Donc j'estime pouvoir lire 6000 livres de plus au cours des 40 prochaines années. Par la suite, je verrai...

Bon weekend,

Jean-Paul Talbot

octobre 4, 2017 11:28 AM

Les bons lecteurs profitent davantage d’un cours de lecture rapide

Êtes-vous déjà un bon ou même un très bon lecteur ? Si vous ne le savez pas, demandez le test. Si oui, vous profiterez probablement plus encore des techniques que j’enseigne. Quantitativement, j’entends.

Personnellement, lors de mon initiation à la méthode de lecture rapide de M. Harris, j’ai progressé de 43 %.

Plus, précisément, j’ai lu le prétest à 370 m/m avec 100% de rétention, pour une Vitesse nette (VN) de 370. J’ai lu le test du midi à 590 m/m avec 90 % de rétention, soit une VN de 531. Celle-ci a donc progressé de 161 m/m. Je n’ai jamais réussi à dépasser ce résultat depuis.

Pré-test

Vitesse          Rétention     Vitesse nette     Progrès VN     Échelon    370                 100%              370                     -               Très bon lecteur

Test du midi

Vitesse          Rétention     Vitesse nette     Progrès VN     Échelon    590                  90%                531                   43%           Lecteur rapide

Selon ce tableau, j’ai gagné un échelon : je suis passé de très bon lecteur à lecteur rapide. (Cliquez sur l'image pour mieux la voir.)

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Prenons maintenant le cas de Jean-Pierre qui a lu le prétest à 145 m/m avec 90% de rétention (VN=130) et terminé la journée à 305 m/m et 80% de rétention (VN=244) pour un progrès de 88%.

Pré-test

Vitesse          Rétention     Vitesse nette     Progrès VN     Échelon    145                  90%                130                     -               Lecteur très lent

Test du midi

Vitesse          Rétention     Vitesse nette     Progrès VN     Échelon    305                  80%                244                   88%           Très bon lecteur

Jean-Pierre a progressé de 88 %, deux fois mon score. Il a gagné quatre échelons : il est passé de l'échelon 2, lecteur très lent, à l'échelon 6, très bon lecteur. Un résultat spectaculaire qui a certainement changé sa vie.

Mais, cependant, toutefois ! En terme brut, ma vitesse nette a progressé significativement plus que la sienne. Mes 161 points de gain dépassent ses 114. D’un point de vue absolu, mon gain est 50 % supérieur au sien.

En 20 ans d’enseignement de la lecture rapide, j’ai eu une dizaine de cas de personnes qui ont accru leur vitesse de près de 400 m/m alors qu’ils étaient déjà des lecteurs rapides.

Dont Gaël :

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Tableau que j’envoie aux participants qui font les tests de suivi.

Bref, même si vous êtes déjà un lecteur très performant, vous auriez tort de ne pas suivre un cours de lecture rapide. Même les athlètes les meilleurs au monde ont des coachs pour les aider à aller plus loin. En fait, ils en ont tous.

Allez plus loin en lisant plus vite !

octobre 1, 2017 9:25 AM

Ne perdez pas votre temps avec des techniques qui ne fonctionnent pas.

Le journal londonien The Guardian, traite de la lecture rapide dans un article dont le titre proclame :
Les prétentions de la lecture rapide discréditées par une nouvelle étude, les lecteurs «devraient se méfier des promesses pour augmenter leur vitesse sans affecter leur compréhension », affirment les chercheurs

Si un cours de lecture rapide vous explique que vous devez travailler l'une des trois options suivantes, dites-vous que c'est de la pseudoscience.

- Élargir l'empan de l'oeil afin de lire par groupe de mots
- Lire avec la vision périphérique
- Éliminer la sous-vocalisation

Les chercheurs discréditent aussi ce que j'appelle un tachistoscope. Ce sont les applications qui font défiler des mots. Comme celui-ci qui est gratuit.

Et moi, où est-ce que je me situe ?

Depuis 10 ans, je dénonce dans ces pages la pertinence des tachistoscopes et la prétention qu'on puisse éliminer la sous-vocalisation ou élargir l'empan de l'oeil.

J'accorde une grande importance à la rétention que je distingue de la compréhension. La compréhension dépend de notre bagage de connaissances antérieures. Je ne peux pas en une journée de formation améliorer vos connaissances encyclopédiques. Par contre, j'enseigne des stratégies comme le SQ3R que j'appelle lecture dynamique et qui favorise la compréhension, mais je ne la mesure pas.

J'enseigne surtout comment mieux retenir l'information factuelle et ça je le mesure. Comme la rétention et la compréhension sont intimement liées (on ne peut pas comprendre ce qu'on n'a pas retenu), cela favorise nécessairement la compréhension.

LIREMIEUX.CA contient 23 tests. La vitesse ne doit pas nuire à la rétention; les participants doivent viser 80 % de rétention. Les tests servent à s'assurer que l'apprenant est à l’aise avec la méthode et que l'accroissement de la vitesse ne s'est pas fait au détriment de la compréhension.

Pour la vitesse, les bons lecteurs varient leur vitesse de lecture selon la pertinence ou la difficulté du texte. De plus, ils ne lisent pas silencieusement les mots à la vitesse d'une conversation orale normale, soit de 150 à 200 m/m ; ils lisent silencieusement comme ces personnes qui parlent à un débit rapide à la limite de l'audible et de la bonne prononciation.
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C'est difficile de parler vite et de comprendre quelqu'un qui parle vite, à cause des limites de notre appareil phonatoire. Mais en lecture silencieuse, il est facile de s'entraîner afin de parvenir à se dire à soi-même le texte très rapidement. Cette vitesse varie selon les dispositions de chacun, elle se situe pour la majorité des gens entre 300 et 600 m/m.

Récapitulons :
- Une conversation se déroule à une vitesse variant entre 150 et 200 m/m.
- Le lecteur moyen lit silencieusement un peu plus vite que la parole soit entre 200 et 250 m/m.
- Les très bons lecteurs lisent entre 300 et 400 m/m.
- Seulement 1 % de mes participants commencent la formation à une vitesse supérieure à 400 m/m avec 80 % de rétention, ce qui les classe dans la catégorie des lecteurs rapides.
- Près de 30 % de mes participants terminent la formation à cette vitesse, toujours avec 80 % de rétention.
- La vitesse moyenne de mes participants à la fin de la formation se situe entre 350 et 400 m/m et leur rétention passe de 75 à 80 %.

Mes prétentions sont beaucoup plus modestes que la plupart des cours de lecture rapide, mais beaucoup plus réalistes.

septembre 29, 2017 6:30 PM

PhotoLecture : Comment lire à 800 000 mots/minute !

AVERTISSEMENT: Je n'endosse pas la photolecture. Une étude commandée par la NASA a démontré qu'un instructeur de photoreading, soumis à des tests, lisait moins vite en photolecture qu'en mode de lecture normal, et qu'il comprenait moins bien, même s'il avait l'impression du contraire. À lire absolument : Le dernier clou dans le cercueil de
Photoreading

À côté de PhotoReading, la lecture rapide c’est pour les escargots…

Repérage ou lecture ?
Au début, le promoteur de PhotoReading, Paul Scheele, présentait son approche non comme une méthode de lecture, mais comme un outil de repérage. Quand j'ai suivi son cours il y a plusieurs années, c'est ce qui était annoncé. Maintenant, dans ses publicités, il laisse croire que c’est une certaine façon de lire. Ainsi, il affirme avoir lu un texte à 800 000 m/m (le texte était projeté sur un écran à raison de plusieurs milliers de mots à la fois). Et il prétend avoir retenu 70 % du contenu. En fait, il raconte qu’il était capable de répondre aux questions qu’on lui posait en se fiant à son intuition sans aucune assurance quant à la validité de ses réponses...

Voici sa méthode :

1- La préparation (cinq minutes) : Fixez-vous un but de lecture : Que voulez-vous savoir ?
2- Relaxation : Prenez trois grandes respirations en évoquant votre but et en visualisant le résultat.
3- Survol (5 à 15 minutes) : Survolez le texte à la recherche des passages répondant à votre but.
4- Les mots déclencheurs (5 minutes) : Feuilletez le livre en notant une vingtaine de mots qui attirent votre attention.
5- La photolecture : Parcourez tout le livre, en état de relaxation, au rythme d’une page à la seconde, en fixant la séparation entre les pages, sans lire.
6- Lecture ciblée (10 minutes) : Rappelez-vous votre but. Parcourez le livre à la recherche des passages pouvant répondre à votre but. Lisez, ici et là, les passages qui attirent votre attention (jamais plus d’une page ou deux à la fois).
7- Lecture rapide (réactivation) : (déterminez un temps maximum de lecture et respectez-le) : Lisez les passages identifiés lors de l’étape 6.
8- Carte heuristique(15 minutes) : Faites une carte heuristique associant et illustrant les notions que vous venez d’apprendre.

Si vous faites le compte, vous êtes loin des 25 000 mots/minute. Les 25 000 m/m en réalité ne font référence qu’à l’étape 5. Pour arriver à 800 000, un logiciel de défilement de pages est nécessaire. Avec Kindle sur mon MiniPad, j'arrive à dépasser les 25 000 m/m, mais pour le sens...

L’étape 5 consiste à permettre à votre inconscient d’enregistrer le détail de chaque page. Nous aurions une mémoire absolue. Tout serait enregistré, même les motifs de la tapisserie de la cuisine de votre ami d’enfance chez qui vous n’êtes allé qu’une seule fois à l’âge de huit ans et que vous n’avez même pas remarqués consciemment. Quelquefois en explorant les zones du cerveau, les expérimentateurs activeraient des mémoires oubliées. À ce moment, les patients seraient en mesure de revivre des évènements survenus des décennies auparavant et de décrire les scènes en détail. Et notre intuition aurait accès à cette mémoire absolue.

Après avoir photographié un livre de cette façon, votre inconscient ou votre intuition serait en mesure de vous guider, en principe, facilement vers ce que vous cherchez. C’est à cela que sert le PhotoReading, repérer facilement des informations contenues dans un livre.

Est-ce que ça marche ?
Je l’ai fait avec un livre. Et, honnêtement, j’ai réussi à trouver de façon immédiate l’information que je cherchais. Résultat fantastique ou coïncidence ? Supposons qu’il s’agit d’une preuve que la méthode fonctionne. Le problème, c’est que c’est utile seulement pour les livres de référence et les manuels. Et c'est bien précisé dans la méthode. J’ai donc décidé d’essayer avec un dictionnaire. Je n’ai pas terminé. Pourquoi ? Même à une seconde la page, tourner les pages d’un dictionnaire cela prend près d’une heure et c’est extrêmement fastidieux. Alors en cours de route, on finit par se dire : « quand j’aurai besoin d’une définition, je la chercherai ! » Pour un manuel, c’est la même chose : je me servirai de l’index ou de la table des matières. Et maintenant avec les ordinateurs, F8 fait tout le travail.

Comment développer les SUPERPOUVOIRS de la photolecture sans perdre votre temps et votre argent ?
Vous n’avez pas besoin d’acheter cette méthode et de vous entraîner des heures pour tester les prétentions de Photoreading. Vous n'avez qu'à couper la méthode en deux en sautant les étapes inutiles.

La photolecture revisitée :

1- La préparation (cinq minutes) : Fixez-vous un but de lecture : Que voulez-vous savoir ?

2- Survol (5 à 15 minutes) : Survolez le texte à la recherche des passages répondant à votre but.

3- Lecture rapide (réactivation) : (déterminez un temps maximum de lecture et respectez-le) : Lisez les passages identifiés à l'étape précédente.

4- Carte heuristique(15 minutes) : Faites une carte heuristique associant et illustrant les notions que vous venez d’apprendre.

Mieux encore, prenez un vrai cours de lecture rapide smileys Clin d oeil

septembre 29, 2017 5:16 PM

Je n'enseigne pas la lecture en diagonale

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Je n'enseigne pas la lecture en diagonale, mais j'enseigne une stratégie de lecture dynamique, la Lecture Expert, qui vous permettra d'aller rapidement à l'essentiel d'un texte long et de retenir à long terme les idées lues.

Vous pouvez apprendre cette stratégie originale et extrêmement puissante, tout en étant facile à apprendre, en suivant mon cours.

septembre 28, 2017 11:18 PM

Comment se fait-il que vous ne promettiez qu’une amélioration de 50 à 150 % alors que certains cours promettent des progrès de plus de 400 % ?

(J'ai publié ce billet pour la première fois, il y a exactement 11 ans. J'y indiquais à l'époque que je n'avais rencontré que trois participants qui avaient terminé ma formation à plus de 800 mots/minute avec 80 % de rétention. Aujourd'hui, je suis rendu à 11, dont deux dernièrement – le père et le fils, lors d'un même séminaire en France. J'ai depuis également rencontré une jeune fille de 13 ans qui reste à ce jour la seule personne que j'ai pu observer lire à plus de 900 et même 1000 mots/minute. J'en ai parlé ici et ici.)

Il y a deux écoles en lecture rapide, ceux qui prétendent qu’on peut lire à plus de 1000 m/m, et ceux qui, comme moi, offrent des objectifs plus réalistes: c’est-à-dire d'en arriver à lire entre 300 et 600 m/m avec une compréhension adéquate, soit une rétention de plus de 80 % des idées contenues dans un texte ludique de niveau secondaire. Je vous rappelle que le lecteur moyen lit entre 200 et 250 m/m, et que 99 % des gens lisent en bas de 400 m/m.

Après plus de 30 ans d’étude de la lecture rapide, je n’ai jamais personnellement dépassé 600 m/m avec 80 % de rétention pour une vitesse nette (vitesse multipliée par la rétention) de 480 m/m. J’ai rencontré seulement quelques participants, trois en fait sur quelques milliers, qui ont terminé mon séminaire avec une vitesse nette approchant les 800 m/m. Ce qui est extraordinaire, c’est presque deux fois ma vitesse nette, plus de quatre fois celle du lecteur moyen. J’ai fini par réaliser que ceux qui affirment lire à plus de 1000 m/m le font au détriment de la compréhension et de la rétention ou qu’il ne mesure pas adéquatement leur vitesse. (Pour plus de détails sur cette question, je vous invite à lire les chroniques qui suivent.)

Daniel Gagnon

septembre 22, 2017 4:21 PM

VOS BESOINS SONT URGENTS !

Cours particulier

Si vos besoins sont aigus et pressants, je vous offre l'opportunité de bénéficier d'un cours particulier de 3 heures dans le confort de votre demeure. Adapté à vos besoins et très intense, il vous permettra d'acquérir l'essentiel des techniques et des stratégies qui vous aideront à venir à bout de la charge de lecture qui vous stresse.

Écrivez-moi pour me décrire vos besoins à l'adresse courriel en bas de la colonne de droite.*

*Je ne pratique plus l'orthopédagogie auprès des enfants ni des adultes.
Il n'y a pas de tarifs étudiants ou réduits pour les cours particuliers. Mes tarifs sont ici.

avril 25, 2017 5:50 PM

Prenez le contrôle de vos lectures !

Si vous êtes un professionnel pour qui lire est une activité stratégique, mon séminaire de lecture rapide vous procurera un gain d’efficacité important. Des milliers de professionnels considérent, aujourd'hui, que ce séminaire a été un choix déterminant dans leur carrière et qu’ils auraient dû entreprendre cette formation bien avant.

« C'est professionnellement le meilleur investissement que j'ai fait ces dernières années. Je consacre plusieurs heures par jour à la lecture et j'ai vu mon efficacité doubler. La rentabilité est évidente... »

Jocelyn Pinet, auteur, expert-conseil international, président de Pinet & Associés

Aller plus loin en lisant plus vite !

La lecture constitue un moyen privilégié d'apprendre et de croître. Ce séminaire de lecture rapide vise à vous donner un accès plus grand à la richesse littéraire et à la connaissance. Il ne s'agit pas seulement de lire plus vite, mais aussi de comprendre mieux et de tirer le meilleur parti de ses lectures, sans sacrifier le plaisir de lire, au contraire...

« Cette formation m’a permis d’être mieux outillé et de lire plus efficacement non seulement en augmentant ma vitesse et ma rétention mais aussi en changeant tout simplement ma façon de lire et d’aborder un texte. Le plus surprenant est que mon goût pour la lecture et le plaisir de lire ont tous deux augmenté également. »

R.P. Md

Simplicité et efficacité !

L'accent est mis sur la pratique des techniques. Il s'agit d'approches simples, efficaces et éprouvées.

« En fait, j'ai assisté à un atelier professionnel, basé sur la science et le gros bon sens. (…)Au final, en plus de lire plus vite et mieux, on développe des approches stratégiques de la lecture : tout à fait dans mes préoccupations. »

Pierre Pilon, consultant en processus décisionnel www.pierrepilon.com carnet du 23/06/05

Une pédagogie dynamique !

En plus d'un manuel d'une centaine de pages très complet, vous recevrez de nombreuses cartes heuristiques (cartes mémoires) pour vous aider à intégrer aisément les notions et les techniques vues, et cinq courriels de suivi dans les semaines qui suivent.

« Votre E-mail est aussi amusant et dynamique que votre cours ! »

Annie Jolin, Adm.A., GIA

Réglez enfin vos problèmes de concentration !

Le principal gain d'un cours de lecture rapide, c'est une concentration accrue. Quatre techniques simples vous permettront d’accroître considérablement votre concentration. Vous apprendrez enfin comment éliminer les problèmes de rêveries.

« Non seulement j'ai pu retenir de nombreux détails qui m'échappaient auparavant (parce qu'alors, ma lecture était lente et que j'y perdais de l'intérêt ainsi que de la concentration), mais en plus, j'ai retrouvé le plaisir de lire. (…) »

C. H. Ministère du Revenu

Réglez enfin vos problèmes de surinformation !

Vous apprendrez les stratégies des lecteurs prodiges, ceux qui lisent 10 fois* plus rapidement qu’un lecteur moyen, et celles des meilleurs universitaires, ceux qui lisent plusieurs livres par semaine.

Dorénavant les « briques » de 400, 500, 600 pages ne vous feront plus peur, grâce à la Lecture Expert.

Plus jamais vous n’aurez de revues qui s’accumulent sur votre bureau et qui finissent à la poubelle sans avoir été lus, grâce à l'écrémage.

Vous ne vous buterez plus à ces paragraphes qui demandent plusieurs relectures pour être compris et qui rendent vos lectures interminables, grâce à la lecture dynamique.

*Peu de gens ont les dispositions nécessaires pour devenir un lecteur prodige, je ne promets pas ce genre de performance. Mais vous pouvez très bien vous inspirer de leurs techniques pour améliorer vos habiletés de lecture.

Réglez enfin vos problèmes de mémoire !

Dans les neuf heures qui suivent la lecture d’un texte, 75% de l’information lue est oubliée. Comment retenir les idées contenues dans un texte plus d’une journée, une semaine, un an, dix ans ? Il existe plusieurs moyens d’y parvenir, nous en verrons trois.

Daniel Gagnon
www.lecturerapide.info
www.lecture-rapide.ca

juin 25, 2016 12:46 PM

Cours particulier

Si vos besoins sont aigus et pressants, je vous offre l'opportunité de bénéficier d'un cours particulier de 3 heures dans le confort de votre demeure. Adapté à vos besoins et très intense, il vous permettra d'acquérir l'essentiel des techniques et des stratégies qui vous aideront à venir à bout de la charge de lecture qui vous stresse.

avril 25, 2016 5:48 PM

Quels sont vos besoins ?

Mes enseignements répondent avant tout aux besoins des professionnels débordés de lecture.

En fait, tous ceux qui ont une formation universitaire et qui dans le cadre de leur travail n'arrive pas à venir à bout de leur charge de lecture. Ce sont souvent des gestionnaires, des cadres, des bibliothécaires, des techniciens en documentation, des avocats, des médecins, des ingénieurs, des... professionnels quoi !

Dans mon cours, on voit plus que la vitesse, on voit les stratégies pour aller à l’essentiel. Je parle ici de lecture dynamique, d’écrémage et de Lecture Expert. C’est très poussé.

avril 5, 2016 4:35 PM

La lecture rapide : la clé no.1 du succès en affaires !

Vous pouvez lire sur ce site les 100 caractéristiques d'un entrepreneur.

Voici le début de cet article (vous trouverez plus bas la traduction):

A Complete List of 100 Attributes of People Who Start Companies: How You Can Be One of America’s Entrepreneurs.

Here are one hundred characteristics and attributes of people who start companies—some born of experience, education or birth. Most can be learned by study and practice.

1. Speed reading. These days one needs to be able to read reports, white papers, newspapers, magazines, business literature and even blogs. If you are a reader that still sub-vocalizes each word, you just won’t be able to keep up. I think the will to read and the ability to read is paramount to your start up success.

(Traduction maison)

Comment être un entrepreneur en Amérique ? La liste complète des caractéristiques de ceux qui démarrent une entreprise.

Voici les 100 caractéristiques des gens qui démarrent des compagnies, quelques-unes sont issues de l'expérience, de l'éducation ou sont de naissance. La plupart peuvent être apprises par l'étude ou la pratique.

1. La lecture rapide. De nos jours, on a besoin d'être capable de lire des rapports, des journaux, des magazines, des livres d'affaires et même des blogues comme celui-ci. Si vous êtes un lecteur qui sous-vocalisez encore chaque mot, vous ne pourrez tout simplement pas soutenir la cadence. Je crois que la volonté de lire et la capacité de lire sont prépondérantes pour démarrer avec succès.

février 18, 2016 11:54 PM

Recherche importante sur la lecture rapide

Viens juste de paraître, une revue des recherches portant sur ce que l'on connaît de la lecture relativement aux prétentions des promoteurs de la lecture rapide. Elle démontre exactement ce que je défends sur ce blogue depuis des années, à savoir :

- On ne peut pas élargir l'empan de l'oeil
- Ni utiliser sa vision périphérique
- Et encore moins éliminer la sous-vocalisation

Quant aux applications qui font défiler des mots rapidement sur écran (tachistoscope), ça n'apporte rien.

Par contre, on ne parle pas de ce que j'avance : l'utilisation d'un pointeur favorise la concentration et permet un mouvement de l'oeil plus fluide ce qui favorise le développement d'une sous-vocalisation rapide grâce à des exercices de vitesse.

J'ai détaillé ma méthode lors d'une conférence diffusée au Canal Savoir. Vous pouvez y voir qu'à la lumière du gros bon sens ce que j'avance est simple et réaliste.

Plus de détails à venir.

février 12, 2016 4:16 PM

Pourquoi risquer de perdre mon plaisir de lire en cherchant à lire vite?

Extrait de mon livre : La lecture rapide adaptée aux enfants (numérique) ou Quand lire rime avec plaisir (papier).

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Vous n’êtes jamais obligé de lire vite. Quand vous lisez un roman, ou n’importe quel type de texte, vous n’êtes jamais obligé de forcer votre vitesse; vous lisez toujours à la vitesse qui vous convient. Il ne faut pas perdre de vue que la principale caractéristique d’un bon lecteur, c’est la flexibilité; seuls les mauvais lecteurs lisent tous les textes à la même vitesse avec la même approche. Le lecteur efficace varie son approche selon le type de document, selon les circonstances ou selon ses besoins. TOUTEFOIS, SAUF QUE, MAIS, CEPENDANT vous devrez toujours lire avec un pointeur. Le seul fait d’utiliser un pointeur vous permettra, sans avoir besoin d’y penser, d’être plus concentré. Vous serez alors plus absorbé par votre lecture. Vous embarquerez davantage dans l’histoire. Vous aurez plus de plaisir à lire. Et, sans en avoir conscience, vous lirez 50 – 100 – 150 mots plus rapidement qu’avant. L’utilisation d’un pointeur est une simple habitude qui prend quelques semaines à acquérir. Après ces quelques semaines, vous n’y penserez plus; il faut juste persévérer au début en combattant vos anciennes habitudes, c’est tout.

(Précision : Cet extrait sorti de son contexte peut laisser penser que le seul faire de lire avec un pointeur permet de lire plus vite, ce n'est pas le cas. Il faut préalablement s'entraîner à développer sa vitesse, puis le pointeur permet de conserver cette vitesse.)

février 3, 2016 6:26 PM

La lecture rapide et la compréhension

Comment avez-vous appris à lire ?

En commençant par reconnaître l’abécédaire. Puis en apprenant à distinguer les voyelles des consonnes, à unir les consonnes et les voyelles afin de former des syllabes simples, puis des syllabes complexes et finalement des mots entiers.

Ou peut-être avez-vous appris avec la méthode globale, ou mot-étiquette, qui commence par présenter des mots aux enfants, puis quand ceux-ci en connaissent un certain nombre, ils sont capables de différencier les syllabes qui les composent.

Mais lire, c’est plus que de reconnaître des mots ou les décoder.

Avez-vous déjà reçu ce message et avez-vous été capable de le comprendre ?

« Sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde, l'odrre des ltteers dnas un mot n'a pas d'ipmrotncae. La suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire lrtete soenit à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème. C'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot. »

Je ne crois pas qu’il s’agisse d’une étude récente de l’université de Cambridge parce que cela est connu depuis plus de 50 ans. La Gestalt s’est beaucoup penchée sur la capacité du cerveau humain de reconstruire des associations incomplètes.

Si malgré ces contraintes, vous avez réussi à comprendre ce texte, c’est que le bon lecteur reconnaît les mots globalement. Il ne décode pas les mots syllabe par syllabe, sauf s’il s’agit d’un mot nouveau.

De plus, le contexte, la maîtrise du sens général lui permettent d’anticiper les mots, les phrases et même tout le contenu du texte.

Êtes-vous capable de terminer la phrase suivante ?

Ainsi que l’a dévoilé hier M. Justin Trudeau, premier ministre du ____.

Voilà, qui était facile. À moins que vous ne soyez vraiment pas intéressé par la politique canadienne. Mais si vous êtes Canadien et avez plus de 16 ans, il est fort probable que la réponse vous est venue sans hésitation. Vous n’avez pas besoin de lire attentivement tous les mots pour comprendre une phrase. Encore moins toutes les syllabes.

Maintenant, aurez-vous autant de facilité avec la phrase suivante :

La respiration diaphragmatique par son action péristaltique permet une meilleure _____________.

Si vous êtes médecin, vous aurez anticipé qu’il s’agit ici de la digestion. La respiration diaphragmatique, c’est respirer par le ventre. Le péristaltisme, c’est des compressions successives qui permettent au contenu de l’intestin de progresser…

Passionnant, n’est-ce pas ?

Tout ça pour nous permettre d’y aller de quelques évidences.

Notre compréhension en lecture dépend de notre connaissance du vocabulaire. Si vous ne connaissez pas le latin et qu’un texte est truffé d’expressions latines, vous ne comprendrez pas.

Voici une question qui m’est souvent posée : Est-ce que ma technique de lecture rapide est valable pour l’anglais ?

Ma réponse : Oui, si vous maîtrisez l'anglais!

Il en va de même pour les textes techniques dans un domaine qui est nouveau pour vous. La lecture rapide vous permettra de lire plus rapidement et de mieux comprendre, mais elle ne vous enseignera pas l’anglais ni la médecine.

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La lecture rapide ne vous enseignera pas l’anglais ni la médecine.

Car votre compréhension en lecture dépend aussi de votre bagage de connaissance antérieure. Plus vous maîtrisez un sujet, plus il vous sera facile de le lire rapidement et de le comprendre.

Toutefois, les stratégies de lecture dynamique que j'enseigne vous permettront d'approcher les textes contenant de nombreux termes nouveaux et dont le sujet vous est peu connu, de façon beaucoup plus efficace.

janvier 29, 2016 1:26 PM

Des outils pour apprendre: Sommeil, mémoire et lecture rapide

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Voici, tel que diffusé au Canal Savoir en HD, l’intégral de mon exposé sur la lecture rapide à la conférence de l’AELIES sur les « Outils pour apprendre : mémoire, sommeil et lecture rapide ». Vous y apprendrez les bases de la lecture rapide : pourquoi l’utilisation d’un pointeur favorise la concentration, comment développer sa vitesse et quoi faire pour avoir une meilleure compréhension.

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Sommeil et mémoire
L’exposé sur le sommeil a suscité beaucoup d’intérêt. Et l’exposé de mon ami Pierre Pilon sur le « mind mapping » a non seulement converti ma jeune amie Mathilde Chaloult-Lavoie, mais il lui a aussi suffi pour lui permettre d’en faire.

À voir et revoir absolument.


décembre 21, 2015 2:36 PM

Conférence sur la lecture rapide

Ma participation à la conférence « DES OUTILS POUR APPRENDRE : MÉMOIRE, SOMMEIL ET LECTURE RAPIDE » sera bientôt présentée au Canal Savoir. Vous trouverez les dates de diffusion ici.

Si vous ne pouvez pas attendre, vous pouvez visionner une version « brute » sur YouTube.


décembre 1, 2015 12:31 PM

Mémoire Plus : témoignage

Témoignage spontané de Karine, de la région de Paris, qui a suivi mon dernier Atelier Mémoire Plus (le prochain aura lieu à Paris le mardi 8 décembre 2015, INSCRIVEZ-VOUS !)

Bonjour Daniel

Merci pour ce suivi proposé qui nous permet de rester motivés.

Grâce à la technique du crochet phonétique, j’ai pu épater mon fils de 17 ans, qui est le magicien de la famille.
Un vrai régale de voir dans ses yeux son étonnement quand il me demande les 20 mots dans le désordre et que chaque mot vient avec une facilité déconcertante. Il m'a donc mis au défi d’en retenir 5 de plus dans une semaine, il m'a surtout demandé de lui apprendre la technique pour bluffer ses amis.
Un tour de magie supplémentaire 😜

Merci et je continue mes entraînements.

Bon retour à Québec!

Karine

novembre 26, 2015 12:07 PM

Êtes-vous débordé de lecture?

Lisez de 50 à 150 % plus vite!

Lisez, comprenez et mémorisez mieux.

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Orthopédagogue, j’enseigne une approche rigoureuse de la lecture rapide depuis 1997.
Je ne me suis pas improvisé spécialiste de la lecture rapide :
• Je détiens une maîtrise en psychopédagogie ayant porté notamment sur l’apprentissage précoce de la lecture.
• J’ai travaillé avec les enfants ayant des problèmes de lecture.
• J’ai enseigné les habiletés avancées en lecture aux professionnels sur trois continents.
• Je suis l’auteur du livre « Quand lire rime avec plaisir » qui s’adresse aux parents d’élèves du primaire.
• Je suis le concepteur du cybercours www.liremieux.ca qui s’adresse aux élèves du secondaire.

Lors de mon séminaire, vous apprendrez à lire tous les mots de 50 % à 150 % grâce à la méthode du pointeur.

Si votre rétention est déjà bonne, elle le demeura; si elle est insatisfaisante, elle s’améliora.

Vous apprendrez à mémoriser à long terme les idées lues. Je donne aussi un cours sur la mémoire (sur les mnémotechniques en fait) et j’y explique que nous avons plusieurs sous-mémoires. En lecture, la mémoire qui nous intéresse, c’est celle des idées lues. Nous verrons qu’une idée n’est pas complète tant qu’elle n’est pas exprimée. Nous mémorisons ce qui nous frappe et ce qui nous sert, pour le reste, le cerveau s’empresse de s’en débarrasser.

Je n’enseigne pas la lecture en diagonale. Lorsqu’une personne vous dit qu’elle a lu un texte en diagonale, ce qu’elle veut vous dire, c’est qu’elle ne l’a pas lu… Par contre, j’enseigne la Lecture Expert, afin d’aller à l’essentiel, et l’écrémage, qui permet de négliger ce qui va de soi, car, vous aurez beau doubler ou même décupler votre vitesse de lecture, il vous sera toujours impossible de tout lire.

Il y a quelques années, j’ai donné ma formation à une trentaine de juges de la Cour du Québec. La juge qui m’a présenté avait suivi mon séminaire lorsqu’elle était avocate à la Sureté du Québec. Elle a raconté que mon cours lui avait permis de lire au quotidien 50 % plus vite, mais qu'en ce qui concerne les jurisprudences, sa vitesse avait été multipliée par 100. Elle a certainement exagéré, mais beaucoup d’anciens participants m’ont signalé que la Lecture Expert et l’écrémage avaient fait d’eux des lecteurs « déchaînés » qui lisent beaucoup plus avec un plus grand plaisir de lire.

Vous aurez très peu l’occasion dans votre vie de vivre une expérience aussi transformatrice. Imaginez, en une seule journée, améliorer de 50 % et plus votre productivité dans un domaine charnière comme la lecture. La lecture ce n’est pas une petite compétence, c’est la base de la civilisation. Près de 50 % des adultes ont des difficultés de lecture, c’est considéré comme un enjeu de société à travers le monde. Il ne s’agit pas juste d’un loisir : notre littéracie* détermine notre rapport à la culture et à la connaissance, de même que notre capacité à croître dans un environnement qui exige de plus en plus qu’on lise davantage et surtout, qu’on lise mieux. Lire, c’est fondamental !

Tout le monde devrait suivre ce cours. Et comme beaucoup d’autres, dans quelques années vous direz que c’est le meilleur investissement que vous avez fait dans votre vie.

novembre 5, 2015 11:39 AM

Achetez maintenant !

La version numérique du livre s'intitule : «La lecture rapide adaptée aux enfants»
La version papier s'intitule : «Quand lire rime avec plaisir»

Pourquoi deux titres ?

Parce qu'au départ, je voulais mettre l'accent sur le plaisir de lire. À l'usage, il s'est révélé plus pertinent que le titre représente ce que le livre apporte de nouveau, soit l'introduction dans l'enseignement et la pratique de la lecture de deux éléments propre à la lecture rapide: le pointeur et les exercices de vitesse.

Comme il est plus facile de changer le titre de la version numérique que de la version papier, cette dernière devra attendre la prochaine édition pour que son titre soit actualisé.

CANADA
Sur Amazon.ca version papier ou version numérique.

International
Il est en vente sur toutes les plateformes d'Amazon dans le monde dont Amazon France.
Pour le format numérique (Kindle seulement).

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juin 3, 2015 10:25 AM

Maintenant disponible

Pour tout savoir sur ce livre

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mai 7, 2015 2:45 PM

Lecture rapide = bonne humeur et estime de soi

Une recherche démontre que la lecture rapide favorise la bonne humeur, l’estime de soi, ainsi que le sentiment d’être énergique et créatif…

La psychologue Emily Pronin de Princeton et son collègue Daniel Wegner de Harvard ont publié un article dans le numéro de septembre 2006 du journal de l’Association for Psychological Science qui conclut que les gens qui sont amenés à lire des énoncés positifs ou négatifs deux fois plus rapidement que la normale rapportent se sentir plus heureux, être de meilleure humeur et plus confiant.

Ils ont demandé à des participants de lire une série d’énoncés. La moitié des participants devait les lire à une vitesse deux fois supérieure à la normale et l’autre deux fois plus lentement que la normale. Puis ils ont eu à remplir un questionnaire standard pour mesurer leur humeur, leur énergie, leur estime de soi, etc. Certains participants devaient lire des affirmations déprimantes comme « Je veux dormir et ne plus me réveiller », alors que d’autres avaient à lire des énoncés stimulants comme, « Wow, je me sens bien ! »

Les chercheurs ont découvert que, peu importe la nature des énoncés, les participants se sentaient plus heureux, plus énergiques, plus créatifs et plus puissants lorsqu’ils devaient lire rapidement. En fait, l’effet de lire rapidement était aussi performant que le contenu des pensées pour influencer leur humeur. Et le plus surprenant, c’est que même les pensées tristes lues rapidement rendaient les lecteurs relativement plus heureux.

Donc, le seul fait de lire rapidement, peu importe le contenu, procure des sensations associées habituellement au plaisir.

Les auteurs notent que le simple fait de manipuler la vitesse de la pensée pourrait être utilisé pour améliorer l’humeur, l’estime de soi, le sentiment de créativité et de puissance, de même que le niveau d’énergie des gens. L’augmentation de la vitesse de pensée pourrait éventuellement servir au traitement de la dépression caractérisée par une lenteur de pensée.

Bref, pour être heureux, développer votre confiance en soi et votre créativité : inscrivez-vous rapidement

Daniel Gagnon

avril 28, 2015 8:02 AM

Tachistoscope, durée du cours, résultats

Bonjour.

J'aimerai savoir si vous utilisez la méthode avec le
tachistoscope et aussi combien de temps dure la formation ?

J'ai une amie qui l'a fait en 3 semaines.

Merci d'avance !

Bonne journée,

B.


Bonjour B.,

Je n’utilise pas le tachistoscope et mon cours dure une seule journée.

Probablement que ton amie a suivi le cours Richaudeau qui utilise ce genre d’appareil. Je me suis beaucoup entrainé avec un logiciel de ce type et cela m’a été modestement utile; je préfère un entraînement dans un livre en utilisant un pointeur (doigt ou crayon), cela demande un changement d’habitude (toujours lire avec un pointeur), mais cela apporte beaucoup plus en terme de vitesse, mais surtout de concentration).

Mon cours dure sept heures. Il est très condensé. Pour y arriver, j’envoie avant le cours un texte d’introduction qui répond aux questions les plus souvent posées, cela me fait gagner beaucoup de temps. Et j’accorde un suivi de quatre semaines. J’envoie cinq courriels après le cours. Un courriel le lendemain, qui se veut une synthèse de ce qui a été vu la veille, puis quatre autres courriels, chaque semaine, contenant des rappels et des tests. Ceux qui font les tests et m’envoient leurs résultats reçoivent une compilation de leurs résultats, mes commentaires et mes recommandations.

Les participants progressent de 75 % la journée même. Un mois plus tard, ceux qui m’envoient leurs résultats montrent un progrès supplémentaire de 25 %. Au total, il double leur vitesse nette (vitesse multipliée par la compréhension). Il s’agit d’une moyenne. J’ai parfois des participants qui déjà au test du midi (on fait trois tests la journée même) ont doublé leur vitesse de lecture et ne progressent plus par la suite et j’ai eu deux cas de participants qui n’ont connu aucun progrès la journée même et ont doublé leur vitesse dans le mois qui a suivi. Personnellement, j’ai suivi un cours identique il y a 18 ans et au midi j’avais progressé de 40 % et depuis, malgré tous les entraînements et les cours que j’ai continué à suivre (à une certaine époque, je les avais tous faits) je n’ai jamais dépassé mes résultats du midi.

Tu trouveras en p.-j. le texte d’introduction à la lecture rapide dont je t’ai parlé et je vais mettre cet échange sur mon blogue sans mentionner ton nom, à moins que tu souhaites que je l’ajoute.

Au plaisir,

Daniel

novembre 20, 2014 12:46 PM

La lecture rapide s'apprend à tout âge

Un commentaire d'un participant retraité officiellement, mais qui travaille toujours et qui s'apprête à entreprendre une troisième carrière. C'est moi qui ai accentué les caractères.

Bonjour Daniel,

...

En passant, je m'étais fixé un objectif de 400 mots/minute avant le cours; je suis rendu à 500+. Je lis plusieurs heures tous les jours et je suis convaincu que je vais continuer de m'améliorer; aussi plus je lis rapidement, plus je comprends le texte.

L'utilisation du pointeur est devenue ma seule façon de lire (même avec mon Kindle). Par contre, en utilisant la souris sur l'écran de l'ordinateur, c'est assez emmerdant.

Mille mercis ! Selon mes calculs, je crois qu'au cours des 10 prochaines années, je pourrai lire au moins 1500 livres de plus que si je n'avais pas suivi ton cours. Donc j'estime pouvoir lire 6000 livres de plus au cours des 40 prochaines années. Par la suite, je verrai...

Bon weekend,

Jean-Paul Talbot

juin 9, 2012 11:07 AM

Si vous pensez acheter la lecture éclair

Si vous pensez acheter la lecture éclair, visitez ce site :

http://www.commentcamarche.net/forum/affich-11003233-lecture-eclair-ou-lecture-rapide

J'y suis référé:

Lire vite vite vite ^^ 29 août 2009 à 11:31

C'est de l'arnaque : ils donnent peu de conseil et ils n'arretent pas de de t'envoyer des mails ensuite pour acheter leur méthode.

Par contre, est ce que quelqu'un a trouvé que les méthodes Richaudeau ou Tony Buzan sont satisfaisantes ?
Vous avez réussi à augmenter votre vitesse tout seul avec cette méthode ?


GrandLecteur - 11 juin 2010 à 17:55

Voici le commentaire de quelqu'un qui a essayé les méthodes de Richaudeau et de Tony Buzan. http://www.le-thanatopracteur.fr/spip.php?article16

La lecture éclair, c'est la même chose que la méthode Richaudeau. Fondamentalement, ils travaillent avec un tachistoscope. Pour en savoir plus sur cet instrument: http://www.lecturerapide.info/2008/12/tachistoscope.html

avril 29, 2012 3:53 PM

INTRODUCTION

Voici en primeur L'introduction de mon Guide de l'enseignant au Cours de lecture efficace en ligne liremieux.ca

J’enseigne la lecture rapide aux adultes, professionnels et universitaires, depuis 15 ans. Et les participants me posent souvent la question : « Pourquoi ce cours n’est-il pas donné dans les écoles ? »

La réponse est un peu délicate et troublante. Délicate, parce qu’une partie de l’explication provient du fait que beaucoup de ceux qui enseignent la lecture rapide sont des gens qui se sont improvisés formateurs sans connaissance préalable des problématiques entourant l’apprentissage de la lecture ; troublante parce que certains d’entre eux écrivent des livres remplis de faussetés et d’autres font fortune en promettant frauduleusement et impunément des vitesses fabuleuses de plusieurs milliers de mots à la minute en s’appuyant sur des principes pseudo-scientifiques. Bref, on ne souhaite pas voir ces gens travailler avec nos enfants.

J’ai aussi, par ailleurs, toujours refusé d’écrire un livre sur la lecture rapide parce que je considérais que tous les livres sur le sujet étaient mauvais et je ne voulais pas en ajouter un autre. Ils sont mauvais principalement parce que la lecture rapide c’est simple, mais déroutant, et que le plus grand problème c’est d’assurer la persévérance des participants. Alors inutile d’écrire un long ouvrage technique et ennuyant, quand développer sa fluidité en lecture et sa concentration (et pas conséquent sa rétention et sa compréhension) consiste simplement à lire avec un pointeur et à s’entraîner quelques minutes à forcer sa vitesse de lecture. Et que malgré les succès qu’apporte rapidement et facilement une petite formation de quelques heures, beaucoup de gens n’acceptent pas de changer leur habitude de lecture. Alors encore moins en lisant simplement un livre.

Le défi donc, c’est de parvenir à ce que l’apprenti lecteur efficace acquiert de façon durable de bonnes habitudes de lecture. Et je crois que le meilleur moyen d’arriver à cette fin, c’est de commencer tôt, mais surtout de s’assurer l’implication de ceux qui jouent un rôle déterminant dans le développement de nos enfants, vous, nos enseignants.

J’ai donc finalement décider de relever ce défi et de répondre au besoin exprimé par de nombreux parents et enseignants en concevant ce cours de lecture efficace en ligne avec l’espoir de développer dans les écoles une culture de la lecture efficace, ou, plus modestement, de convaincre le plus de monde possible des avantages de lire avec un pointeur et de s’entraîner quelques minutes à l’occasion à forcer sa vitesse de lecture.

C’est un outil à votre service, et comme vous le savez, un outil aussi bon soit-il ne remplacera jamais un enseignant. Vous avez un rôle primordial à jouer et ce guide a été produit pour vous accompagner dans cette mission.

mars 5, 2012 9:13 AM

Ma réponse

(Suite de la chronique précédente)

Bonjour,

Je surfe sur votre site/blogue depuis quelque temps. Pour l'instant je suis un lecteur "lambda". Je me suis intéressé à la lecture rapide par hasard en tombant sur le livre de P. Scheele (auteur de Photoreading). Après un an d'essais, j'avoue ne pas avoir réussi à décoller, mais je crois en la méthode et le livre est rempli de conseils très intéressants et utiles.

Pourquoi critiquer autant photolecture ?
Je suis surpris de lire sur votre blogue autant de critiques sur la photolecture. Votre méthode est différente, mais elles ont forcément toutes deux des points communs. Je ne connais pas votre plan de cours dans les détails, mais je suppose que : définition d'objectif, compréhension de la structure, repérage des concepts clés, lecture sélective pour répondre à l'objectif (lorsque le temps manque), concentration, attitude active vis-à-vis de ses lectures, choix et sélections de ses lectures sont autant de points communs entre vos méthodes.

Ici, vous avez entièrement raison, je partage ces points communs avec la photolecture et c'est ce que j'appelle la lecture sélective. Et je le mentionne dans ce post : ⦋photoreading⦌ au mieux, c'est de la lecture sélective enrobée de considérations ésotériques à la Star War. Honnêtement, ma méthode est un syncrétisme, j’ai pris le meilleur des méthodes que j’ai suivies, et je les ai toutes suivies (du moins les grandes écoles). De la photolecture, j’ai appris la lecture sélective.

Donc dès lors pourquoi critiquer autant la photolecture ?

Parce qu'essentiellement la technique promet 25 000 m/m et ça, c'est de l'arnaque.

De même pourquoi critiquer les autres méthodes ?

Parce que je me suis donné pour mission de simplifier la lecture rapide et de m’attaquer aux prétentions fausses qui m’ont personnellement fait perdre beaucoup de temps, d’argent et d’énergie. C'est un genre de guide du consommateur.

Je critique les méthodes trompeuses qui font des promesses irréalistes, essentiellement celles qui promettent plus de 1000 m/m, parce que très peu de gens y parviennent et ceux qui prétendent le contraire, le font au détriment de la rétention. En 15 ans d'enseignement de la lecture rapide, j'ai rencontré une seule personne, exceptionnellement douée, une jeune fille de 13 ans, qui a réussi à lire à cette vitesse après que je lui ai enseigné ma méthode. J'ai essayé aussi avec elle des exercices de lecture ésotérique basés sur la relaxation (la base de photoreading, de geniusreading et de megareading), elle a été très réceptive à ces techniques, mais cela n'a eu aucune incidence sur ses performances.

J'ai personnellement longtemps essayé d'en arriver à lire à plus de 1000 m/m. J'y ai travaillé très fort. J'ai acheté toutes les méthodes citées et d’autres encore. J’ai suivi des ateliers faisant cette promesse. J'y ai consacré de longues heures fastidieuses (peu de gens vont au bout d’un cours sur DVD, moi j’ai persévéré), jusqu'à ce que je réalise que les chercheurs sérieux démontrent que ceux qui disent lire à ces vitesses le font au détriment de la rétention (l’exemple le plus probant de cela, ce sont les résultats aux World Speed Reading Championships). Ils ne font en fait que faire un survol des textes et cela je l'enseigne dans mon cours. C'est important en lecture rapide d'avoir une bonne technique de survol, mais survoler un texte c'est une étape de la lecture rapide, ce n'est pas la lecture rapide. L'écrémage et la lecture sélective sont des techniques de survol efficaces et sans prétention. Photoreading est une technique de survol fastidieuse et inefficace.

Je critique aussi les méthodes basées sur le tachistoscope, parce que cela aussi ça ne marche pas. Je l'ai longuement expliqué ici et ici.

L'étude financée par la NASA invalidant photoreading
Citer "l'étude" sur la photolecture n'est pour moi pas un gage de sérieux ni un gage d'objectivité. Des articles élogieux on pourrait en trouver bien plus encore. Cette pseudo étude s'est faite sans qu'un instructeur de photoreading ne reconnaisse y avoir participé ce qui est fort troublant !! De plus mener une étude et en même temps participer à l'étude manque vraiment d'objectivité et de sérieux! Les conclusions sont vraiment fantaisistes !

Là, je ne suis pas du tout d'accord avec vous. L'étude EST sérieuse. La conclusion n'est pas du tout fantaisiste. Je ne connais pas d'articles élogieux sur la photolecture accompagnés d'une mesure indépendante des prouesses réclamées. En fait, de nombreux témoignages s'accordent sur un point: c'est intéressant, mais on n'y parvient pas. C'est ce qui m'est arrivé, c'est ce qui est arrivé aux gens de l'EFH, Denis Rebaud et Frédéric Le Bihan, c'est ce qui est arrivé à Patrick Boutain et à Sébastien Dumas. Et le témoignage le plus convaincant que je peux vous fournir, c'est le vôtre, car c'est aussi ce qui vous est arrivé.

Votre livre sur la lecture rapide
J'habite en France et loin de Paris, je ne pourrai donc participer à votre séminaire à Paris ce qui est bien dommage. Dommage aussi que vous ne conseilliez pas un livre en particulier, ou pourquoi n'en écrivez-vous pas un ?

J’ai un jour fait le plan d’un livre, je l’ai écrit et… j’ai mis 80 % de son contenu dans ce blogue. Mon livre est écrit, vous êtes en train de le lire.

Avec le 20 % restant, j'ai produit un cours en ligne qui s'adresse aux écoles et que je teste actuellement. Il sera probablement aussi offert au grand public l’année prochaine, mais comme le taux d'abandon pour ce type de cours est très élevé,* je vais l'offrir seulement si j’ai trouvé le moyen d'assurer la persévérance des participants. Car il faut savoir que la lecture rapide c'est simple, mais les exercices sont déroutants et peu de gens persévèrent. Et cela ne s’arrête pas là, il faut en plus intégrer les techniques au quotidien, on parle ici d’un trois semaines d’adaptation. C’est pourquoi je vise les écoles : les professeurs vont assurer l’encadrement nécessaire.

*C’est le 2e cours du genre que je produis. Le premier a été un échec, car les gens ne le terminaient pas. J’ai eu quelques témoignages de succès, mais le système permettait de voir que la majorité des gens arrêtait au 2e test. Personne n’a fait les 6 tests. Le cours qui s’adresse aux écoles contient 22 tests.


Richaudeau
Je suis surpris que vous n'écriviez pas un article comparant réellement votre méthode à celle de Richaudeau qui reste une référence en France.

Richaudeau c'est le tachistoscope, plus de l'écrémage et de la lecture sélective; il n'utilise pas de repère visuel alors que c'est au centre de ma méthode (et de la méthode Evelyn Wood dont mon cours est un dérivé). Voilà ! Pourrais-je élaborer là-dessus ? Sûrement. Je vais y penser. (Là, est-ce que d'un côté vous me reprochez de trop critiquer et de l'autre vous me demandez d'en faire plus ?)

L'approche Richaudeau me vaut beaucoup de questions sur la sous-vocalisation, c'est pourquoi j'ai consacré trois chroniques à ce sujet.

M. Richaudeau est encore vivant, j'aimerais bien le rencontrer, car j'ai beaucoup de respect pour lui. Je crois, mais je ne suis pas sûr, qu'il n'a lui-même jamais donné de cours de lecture rapide. Il a écrit un livre et des gens s'en sont inspiré pour donner des cours de lecture rapide, mais lui-même ne l'a jamais fait. C'est à vérifier.

Plus d'objectivité SVP
En synthèse, je suis très intéressé pour progresser en efficacité lors de mes lectures : aussi bien en rapidité qu'en compréhension. Votre méthode me semble très intéressante, mais je ne pourrai participer à un séminaire. Je crois tout de même à la photolecture même si je n'ai pas réussi à "décoller" seul avec le livre (je suis un peu trop cerveau "gauche"). Votre approche de la lecture me plaît et me semble plus "accessible" au quotidien et notamment au travail. Je suis déçu de ne pas trouver plus d'objectivité sur votre site par rapport à la photolecture et aussi par rapport à la méthode Richaudeau.

La photolecture, ça ne marche pas, le tachistoscope non plus, il est impossible d'éliminer la sous-vocalisation: désolé, mais l'objectivité c'est de le dire.

Si vous comprenez l'anglais, voici un cours de lecture rapide style Evelyn Wood.


Cordialement,Ludo_B

Merci et au plaisir,

Daniel Gagnon


Prochaine chronique: Réponse de Ludo... à ma réponse.

septembre 19, 2011 9:23 AM

Lecture dynamique vs photolecture

J’ai récemment reçu ce commentaire d’un lecteur de ce blogue. Comme ce qu’il m’écrivait était pertinent et intéressant, j’ai pris la peine de lui répondre longuement. Le titre de la chronique est de lui, mais les sous-titres ci-dessous sont de moi. Vous pourrez lire ma réponse dans la prochaine chronique. Mais je peux d'ores et déjà vous dire, qu'en ce qui concerne la comparaison qu’il fait entre la lecture dynamique, que j’enseigne, et la photolecture, que je dénonce comme une fraude, il a entièrement raison.

Bonjour,

Je surfe sur votre site/blogue depuis quelque temps. Pour l'instant je suis un lecteur "lambda". Je me suis intéressé à la lecture rapide par hasard en tombant sur le livre de P. Scheele (auteur de Photoreading). Après un an d'essais, j'avoue ne pas avoir réussi à décoller, mais je crois en la méthode et le livre est rempli de conseils très intéressants et utiles.

Pourquoi critiquer autant photolecture ?
Je suis surpris de lire sur votre blogue autant de critiques sur la photolecture. Votre méthode est différente, mais elles ont forcément toutes deux des points communs. Je ne connais pas votre plan de cours dans les détails, mais je suppose que : définition d'objectif, compréhension de la structure, repérage des concepts clés, lecture sélective pour répondre à l'objectif (lorsque le temps manque), concentration, attitude active vis-à-vis de ses lectures, choix et sélections de ses lectures sont autant de points communs entre vos méthodes. Donc dès lors pourquoi critiquer autant la photolecture ? De même pourquoi critiquer les autres méthodes ?

L'étude financée par la NASA invalidant photoreading
Citer "l'étude" sur la photolecture n'est pour moi pas un gage de sérieux ni un gage d'objectivité. Des articles élogieux on pourrait en trouver bien plus encore. Cette pseudo étude s'est faite sans qu'un instructeur de photoreading ne reconnaisse y avoir participé ce qui est fort troublant !! De plus mener une étude et en même temps participer à l'étude manque vraiment d'objectivité et de sérieux! Les conclusions sont vraiment fantaisistes !

Votre livre sur la lecture rapide
J'habite en France et loin de Paris, je ne pourrai donc participer à votre séminaire à Paris ce qui est bien dommage. Dommage aussi que vous ne conseilliez pas un livre en particulier, ou pourquoi n'en écrivez-vous pas un ?

Richaudeau
Je suis surpris que vous n'écriviez pas un article comparant réellement votre méthode à celle de Richaudeau qui reste une référence en France.

Plus d'objectivité SVP
En synthèse, je suis très intéressé pour progresser en efficacité lors de mes lectures : aussi bien en rapidité qu'en compréhension. Votre méthode me semble très intéressante, mais je ne pourrai participer à un séminaire. Je crois tout de même à la photolecture même si je n'ai pas réussi à "décoller" seul avec le livre (je suis un peu trop cerveau "gauche"). Votre approche de la lecture me plaît et me semble plus "accessible" au quotidien et notamment au travail. Je suis déçu de ne pas trouver plus d'objectivité sur votre site par rapport à la photolecture et aussi par rapport à la méthode Richaudeau.

Cordialement,
Ludo_B


Prochaine chronique : ma réponse

septembre 19, 2011 8:46 AM

Rencontres avec Alice

(Suite de la chronique: Des lecteurs prodiges, cela existe, mais c’est très rare. Voici un cas:)

Première rencontre
J'arrive de rencontrer ALICE . Un tout petit bout de jeune fille, très allumée. Elle a réussi le prétest, que je fais passer à tous mes participants adultes depuis 13 ans, en lisant à 500 m/m avec 100 % de rétention (moyenne habituelle de mes participants adulte: 220 m/m et 70 %).

Par la suite, je l'ai initié à la lecture rapide. Elle a assimilé les techniques très rapidement. Je lui ai fait passer une dizaine de tests et sa vitesse a varié entre 700 et 1100 m/m, avec toujours au moins 80 % de rétention. Et tout cela, après une heure d'entraînement et sans effort. Je crois qu'elle peut progresser encore. À suivre...

Commentaire de S :
La recette, la recette ?! mdr

Ma réponse :
Il n'y en a pas. Elle a appris à lire en première année. Elle n'est donc pas précoce. Ses professeurs de musique disent qu'elle lit bien la musique. Elle lit sans effort particulier. Je lui ai fait parcourir les pages à 2400 m/m, puis 4000 m/m, elle aimait cela, particulièrement 2400 m/m. Mes participants veulent quitter la salle ou me lancer leurs livres si j'insiste trop pour les entraîner à plus de 1000 m/m. Elle a une capacité d'assimilation cognitive qui ne s'enseigne pas. À notre prochaine rencontre, je vais discuter de cela avec elle.

2000 m/m ???
Je m'en vais voir Alice. J'ai plusieurs tests difficiles et validés. J'ai des exercices avancés qui visent à se « brancher » sur son hémisphère droit. Des exercices qui n'ont jamais fonctionné avec moi, mais comme elle est exceptionnellement douée, peut-être qu'elle arrivera à atteindre les 2000 m/m. Je vous en reparle.

Deuxième rencontre
Finalement, Alice était fatiguée et elle n'a pas battu de record. Elle réagit très bien aux exercices de lecture en état de relaxation, mais cela n'améliore pas sa performance. Sa vitesse ralentit avec la fatigue, mais cela n'affecte pas sa rétention qui reste toujours au-dessus de 80 %. Plus haut score hier: 920 m/m, 90 % de rétention.

Pour ceux que cela intéresse, elle touche la page avec son pointeur et parcourt toute la ligne. Elle affirme qu'elle se dit tous les mots dans sa tête et elle n'a pas d'explication pour ses capacités exceptionnelles, à 7 ans elle lisait déjà comme cela.

Rappel: ce qui précède est la reproduction éditée d'une série de posts publiés sur Facebook il y a un an.

Correction: dans une version précédente de ce texte, je parlais d'«acuité visuelle», plutôt que de «capacité d'assimilation cognitive». Pourquoi cette correction ? Parce que la vitesse de lecture ne dépend pas des mécanismes de l'oeil (bien que cela joue évidemment un rôle), mais de notre capacité à intégrer les informations. Pour en savoir plus, voir cette chronique.

septembre 16, 2011 7:31 AM

Des lecteurs prodiges, cela existe, mais c’est très rare. Voici un cas :

Vous trouverez regroupés ici une série de posts que j’ai publiés sur Facebook il y a un an, concernant une jeune fille qui est une lectrice prodige. Elle a choisi de se faire appeler Alice. Pour mieux convenir à la formule de cette chronique, je les ai édités un peu.

Un an plus tard
J’ai revu sa mère hier. Elle m’a dit qu’Alice lit plus vite que jamais ; qu’elle lit des briques de 500 pages en une soirée. Je lui ai envoyé de nouveaux tests pour voir où elle en est rendu.
En attendant, comme ce n’est pas tout le monde qui est ami de ma page Facebook, voici l’histoire de notre rencontre l’année passée.

14 septembre 2010
Il y a un an, jour pour jour, j’ai rencontré lors de l’assemblée générale de la CÉDEC de Québec une dame que je connais depuis un temps indéfini, et que je croise régulièrement lors d'activités communautaires dans la Basse-Ville de Québec. Elle me dit :
- Daniel, tu donnes toujours des cours de lecture rapide ?
- Bien sûr !
- Ma fille, elle a 13 ans, elle lit tellement vite qu’à l’école son enseignante croyait qu’elle ne faisait que regarder les images. Elle lit deux fois plus vite que moi.
- Écoute, si tu veux, je peux t’envoyer des tests et tu pourras mesurer sa vitesse et sa rétention.
- D’accord.

Résultats
Elle a lu le premier texte à 642 m/m avec 80 % de rétention. Un texte difficile, qu'elle a lu, selon sa mère plus lentement que d'habitude, car elle craignait de rater le test de compréhension. Je n’ai jamais vu cela. C’est plus vite que moi, et seulement 4% de mes participants TERMINENT avec une vitesse nette* supérieure. Et cela, sans technique de lecture rapide. Au deuxième test, sa vitesse était de 588 m/m, sa rétention 90 %, pour une vitesse nette* de 524 m/m.

*(La vitesse nette, c’est la vitesse (642 m/m) multipliée par la rétention (80%), soit dans le cas du premier test d’Alice, 514 m/m.)

Commentaire de S :
Bah... je suis dégouté ! Pourquoi n'ai-je pas cette chance-là moi ? Moi et mes 300 mots/min à fond de cale ! lol
N'y a t'il pas une réponse physiologique ? Quelque chose que l'on puisse améliorer... travailler... ou pas ! ;)

Ma réponse :
Je crois que certains ont des dispositions que d'autres n'ont pas. Les enseignants expérimentés en lecture rapide, et sérieux, vous diront que seules de très rares personnes ont cette disposition et qu'il est illusoire de promettre de très grandes vitesses de lecture à l'ensemble de la population. Personnellement, j’ai travaillé très fort pendant des années afin d'atteindre les 1000 m/m, sans jamais y parvenir.

Toutefois, si c'est une habileté particulière qu'elle a, et que je découvre que cela peut s'enseigner, je peux vous assurer que vous allez entendre parler de lecture rapide 2 : comment devenir un lecteur prodige !

Prochaine chronique : ma rencontre avec Alice.

septembre 14, 2011 5:01 PM

La femme parlant le plus vite au monde

L'objectif premier de mon cours, c'est d'en arriver à lire de 50 à 150 % plus vite. Comme le lecteur moyen lit entre 200 et 250 mots/minute, cela veut dire que l'on vise à lire entre 300 et 600 m/m. Ces vitesses n'ont rien d'exagéré, ce sont même les normes en lecture. Il est normal de lire à plus de 300 m/m tout en ayant un minimum de 80 % de rétention. Parfois, pour illustrer cela, j'explique qu'il s'agit simplement de dire les mots très très vite dans sa tête et je fais une démonstration en parlant très très vite.

Voici l'exemple d'une personne qui pousse les limites de la vitesse de la parole; elle a été mesurée à 603 m/m. Si vous arrivez à la comprendre facilement (pour cela il faut comprendre l'anglais), cela veut dire que rien ne vous empêche de lire à cette même vitesse.

octobre 1, 2010 10:46 AM

Le lecteur « le plus rapide au monde » (vidéo)

J'ai parlé d'Howard Berg ici, ici et ici. Il prétend lire à 25 000 mots/minute ! Lit-il vraiment à cette vitesse ? Jugez par vous-même, le voici « live » :

https://youtu.be/620BII22Jfk

septembre 13, 2010 12:22 PM

Photolecture

Ce reportage de Télématin, qui fait la promotion de la photolecture, m'a amené beaucoup de visiteurs. Voici ce qu'une recherche sérieuse dit dans sa conclusion de la photolecture:

The claims made by PhotoReaders may seem believable to many because they are based on mystic, virtually magical assumptions. Most people, at some level, want to believe in magic – particularly when the potential gains are so substantial. Alas, based on the results of this study, there appear to be no benefits of using the PhotoReading Technique, and no sign of magic.

Ma traduction:

Les affirmations formulées par les PhotoLecteurs peuvent semblées crédibles à beaucoup parce qu’elles sont fondées sur des suppositions mystiques et pratiquement magiques. La plupart des gens, à un certain point, veulent croire à la magie, en particulier quand les gains potentiels sont si considérables. Hélas, basé sur les résultats de cette étude, il semble n’y avoir aucun avantage d’utiliser la technique de Photolecture et aucun signe de magie.

septembre 4, 2010 11:08 AM

La méthode Richaudeau et la lecture Éclair

Pour l'essentiel ces approches sont basées sur l'utilisation d'un tachistoscope.

J'ai déjà écrit deux articles sur cet instrument.
L'appareil
L'entraînement

Si vous désirez vous entraîner à la lecture rapide avec un tachistoscope, voici une adresse où vous pouvez vous en utiliser un gratuitement. Le seul hic, c'est qu'il est en anglais. Mais ce n'est pas très compliqué à faire fonctionner et vous pouvez y copier/coller vos propres textes. Beaucoup de plaisir: cliquez ici.

août 22, 2010 3:32 PM

Kim Peek est décédé

Les mots de recherche qui m'amènent le plus de visiteurs après « lecture rapide » et « mémoire » sont « Kim Peek ».

Kim Peek est décédé la semaine dernière d'une crise cardiaque. Des panégyriques publiés dans la presse, le plus intéressant est celui du New York Times.

J'en ai traduit un court extrait :

“Il était le Mont Everest de la mémoire, » a dit de lui le Dr. Darold A. Treffert, un expert du syndrome du savant qui connaissait M. Peek depuis 20 ans.

M. Peek a mémorisé tant de pièces shakespeariennes et de compositions musicales et était un tel partisan de l'exactitude, a dit son père, qu'ils ont dû cesser d'assister à des spectacles parce qu'il se levait et corrigeait les acteurs ou les musiciens.

« Il pouvait se lever et dire : « Attendez un peu ! Le trombone est deux notes à côté » de dire Fran Peek."

décembre 28, 2009 2:08 PM

Éliminer totalement la sous-vocalisation ?

(Suite des deux chroniques précédentes sur la sous-vocalisation)

Peut-on éliminer complètement toute forme de sous-vocalisation en lecture rapide ?

La réponse est simple : NON !

Pourquoi ?

C’est une question d’intégration cognitive. Notre cerveau ne peut pas intégrer les informations à la vitesse de perception de notre œil, qui est phénoménale.

Quand nous voyons un mot connu, nous le reconnaissons globalement. Pour cela, nous utilisons notre mémoire lexicale qui reconnaît la forme du mot, sans qu’il soit nécessaire de décoder le mot, c’est-à-dire de le lire syllabe par syllabe. Ce qui permet de reconnaître les mots rapidement. Et comme la vitesse de perception de notre œil est considérable, un mot exposé aussi rapidement qu’un cinq centième (1/500e) de seconde peut être reconnu. Si vous lisiez à cette vitesse, vous liriez 100 pages à la minute, cela vous prendrait 20 minutes pour lire Guerre et Paix, soit la même vitesse que Woody Allen*.

Avec un peu d’entraînement, les meilleurs peuvent reconnaître un mot présenté à cette vitesse grâce à leur mémoire de la forme du mot, la mémoire lexicale. Le mot reconnu est nommé permettant ainsi à la mémoire sémantique d'en reconnaître le sens. Mais si le mot est aussitôt suivi d’un autre mot à la même vitesse, les mémoires lexicales et sémantiques n’auront pas le temps de s’activer.

C’est pourquoi la limite de vitesse en lecture rapide est reliée à notre vitesse de reconnaissance des mots sémantiquement et non visuellement.

Au-delà d’une certaine vitesse, les liens sémantiques, c’est-à-dire la compréhension, ne se font pas. Les gens qui prétendent lire à des vitesses supérieures à 1000 m/m le font** au détriment de la rétention et de la compréhension, les études sérieuses le démontrent. Et leurs explications, voulant que l’inconscient ait la capacité de retenir l’information et de la redonner intuitivement, ou voulant que le cerveau ait la capacité de reconstruire en idée, en image et en émotions les phrases d’un texte, sont de la pseudoscience.

Prochaine chronique : Ceux qui disent que lire c’est comme regarder un arbre, on ne le regarde pas feuille par feuille, on regarde l’ensemble de l’arbre, et que nous devrions donc lire en regardant la page et non les mots et qu’avec le temps notre cerveau verra le contenu se déroulant en images, comme un film…

*« J’ai pris un cours de lecture rapide et j’ai pu lire “Guerre et Paix” en vingt minutes. Ça parle de la Russie. »
Woody Allen
** Pour la grande majorité, il y a des exceptions, dont la petite Alice, toutefois celle-ci m'a dit qu'elle sous-vocalisait.

décembre 8, 2009 11:33 PM

(Suite de la chronique précédente)

Comment se défaire de la sous-oralisation.

Pour éviter la sous-oralisation, c’est-à-dire lire silencieusement dans sa tête comme si on lisait à haute voix pour le bénéfice de quelqu’un d’autre, c’est très simple : il s’agit d’arrêter d’essayer de faire une belle lecture et de se mettre à lire le plus vite qu’on peut, en marmonnant.

En lecture rapide, on ne dit pas dans sa tête : Le sé-mi-nai-re de lec-tu-re –ra-pi-de Da-ni-el Ga-gnon. On dit : le Sé’inair de le’ur ra’id Da’iel Gaion. On marmonne dans sa tête, et il n’y a pas personne qui va vous dire : «ARTICULE QUAND TU LIS !» puisque c’est dans votre tête.

Dans mon cours, je fais une démonstration de lecture rapide en lisant à haute voix une petite comptine. Je commence par la lire normalement, puis je la lis une deuxième fois, le plus rapidement que je peux. En faisant cela, « j’avale » un certain nombre de consonnes. Finalement, on revient au sens phonétique de vocaliser, on change les consonnes en voyelles pour aller plus vite.

Lire rapidement, c'est comme se mettre à parler très rapidement, sans se préoccuper de l'articulation qui n'a pas d'importance puisque nous n'avons pas d'interlocuteur. Il faut lire tous les mots, mais en ne disant dans sa tête que quelques voyelles par mot. Donc, pour éviter la sous-oralisation, il faut… sous-vocaliser !

Prochaine chronique: Peut-on éliminer complètement toute forme de sous-vocalisation en lecture rapide ?

novembre 9, 2009 8:06 AM

Oraliser, vocaliser, subvocaliser, sous-oraliser, sous-vocaliser, ne pas sous-vocaliser ?

(Je réponds ici à une question pointue de terminologie et à la préoccupation qu’ont beaucoup de personnes d’éviter toute sous-vocalisation en lecture puisque c’est ce qu’on recommande de façon plutôt confuse dans certaines livres de lecture rapide.)

Si vous cherchez « vocaliser » ou « vocalisation » dans le dictionnaire, vous apprendrez qu’il s’agit de faire des vocalises, c’est-à-dire de ne chanter que des voyelles : ah aH AH HA Ha ha.

En phonétique, le mot « vocaliser » décrit le phénomène linguiste de transformation des consonnes en voyelles.

En pédagogie de l’enseignement de la lecture, le mot a un sens supplémentaire, il est parfois utiliser pour désigner la lecture à voix haute d’un texte, bien que « oraliser » soit le mot juste. Dans ma courte recherche, je n’ai trouvé qu’un dictionnaire en ligne qui donne au verbe « vocaliser » le sens de « rendre audible un texte écrit » et c’est utilisé pour décrire la nouvelle réalité des synthétiseurs vocaux.

Dans l’enseignement de la lecture le mot est utilisé davantage avec le préfixe sub, pour décrire la lecture à voix basse, en chuchotant. Lorsqu'il y a subvocalisation, les mots ne sont pas articuler, parfois un léger« hum » est émis ; dans ce cas, comme le définit la linguistique, le lecteur ne semble dire que les voyelles.

La subvocalisation est une étape importante de l’apprentissage de la lecture, elle survient habituellement lors de la deuxième année d’apprentissage et elle précède l'étape de la lecture silencieuse. La lecture avec mouvement des lèvres est de la subvocalisation.

En lecture rapide, j’utilise le terme de sous-oralisation pour décrire le phénomène des gens qui, lorsqu'ils lisent silencieusement, lisent comme s’il faisait une belle lecture à haute voix pour un auditeur imaginaire, c’est-à-dire en articulant avec soin chaque syllabe, en respectant les pauses et les intonations associées à la ponctuation.

La sous-oralisation est un gros obstacle à la lecture rapide. Si vous lisez de cette façon, vous ne pouvez lire qu’à la vitesse de la conversation, soit entre 150 et 200 mots/minute. C'est ordinairement vers la troisième ou la quatrième année, que les élèves dépassent cette étape en commençant à lire silencieusement plus vite qu'oralement. Si vous lisez de cette façon, vous êtes un lecteur bloqué au niveau de la troisième année.... Je ne veux pas vous crier des noms, mais les expressions utilisées pour décrire ce type de lecteurs sont « lecteurs débutants » ou « apprenti-lecteur ».

De plus, les gens qui lisent de cette façon y sont souvent très attachés. Il faut les comprendre, ils lisent de cette façon depuis très longtemps. Pour eux, il n’y a pas d’autre façon de lire.

J’ai même parfois des participants qui me disent que lorsqu’ils ne comprennent pas, ils choisissent de relire le texte à voix haute. C’est à mon avis la meilleure façon de ne pas comprendre. Personnellement lorsque je lis à haute voix, j’ai une très mauvaise compréhension : je suis tellement concentré sur la bonne articulation, sur le respect de la ponctuation que j’en oublie de porter attention au sens du texte. Si vous ne comprenez pas un texte, la recherche du sens par l’utilisation du contexte est une bien meilleure technique que la lecture à haute voix.

Prochaine chronique : Comment se défaire de la sous-oralisation.

novembre 3, 2009 11:40 AM

Plagiat !

Je n'endosse pas la photolecture. Je dénonce même cette méthode attrape-nigauds (j'ai été l'un des nigauds a avoir payé pour suivre cette méthode) dans plusieurs chroniques.

Mais voici qu'on plagie une de mes chroniques pour en faire la promotion sous un avatar appelé phosphénisme...

Si vous croyez à cette supercherie, il existe une étude sérieuse qui a complètement démoli les prétentions de cette méthode. Voir ma chronique sur le sujet: http://www.lecturerapide.info/2008/02/le_dernier_clou_dans_le_cercue.html

Voici l'article original: http://www.lecturerapide.info/2007/04/comment_lire_a_plus_de_25_000_1.html
Voici le plagiat (notez le commentaire de Karim) : http://www.phosphenisme.com/forum/viewtopic.php?p=8205&sid=eb259b19a25f75a037e2e29d0854fe1d

septembre 14, 2009 2:44 PM

Recommandez-vous un livre sur la lecture rapide ?

Je ne recommande AUCUN livre sur la lecture rapide, même s’il y en a certains qui sont corrects.

Pourquoi ? Parce qu’ils sont trop souvent verbeux et laborieux à lire.

Voici un exemple, il s’agit d’un livre accessible gratuitement sur Internet. On y trouve quand même des informations intéressantes, mais vous devrez débroussailler le tout, car le livre est rempli de truismes, de formules ampoulées, d’exercices futiles, d’explications fausses et d’analogies boiteuses. Par exemple, l’auteur recommande de lire avec le doigt, ce qui est une bonne recommandation, mais voici comment il l’explique :

L’explication est simple : le doigt, jumelé à l’œil, crée un effet de dédoublement qui incite le cerveau à multiplier ses performances, à progresser sans qu’il soit vraiment nécessaire de forcer le rythme.

Pensez à une barque. Avec un seul rameur, si puissant soit-il, elle avancera, peut-être même très vite. Ajoutez-en un deuxième : sa vitesse inéluctablement, doublera, ou peu s’en faut. (p. 27)

(Attention : je n’endosse pas du tout ce livre.)

http://www.scribd.com/doc/16994610/Methode-De-Super-Lecture

septembre 14, 2009 2:30 PM

10- Vous n’êtes pas obligé de tout lire en lecture sélective… mais vous devriez!

Commencez toujours par
aller à l'essentiel

La beauté de cette approche, c'est qu'elle est sans risque.

Vous pouvez choisir de lire intégralement un livre si vous en avez le goût ou surtout si vous avez… le temps. Le problème, c’est le temps. Comme le veut l'aphorisme populaire: «on sait quand ça commence, mais on ne sait pas quand ça finit...» Et un autre affirme : «le meilleur est pour la fin».

Conséquemment, je vous suggère de toujours commencer par vous donner un objectif de lecture. De déterminer ce que vous avez besoin de savoir ou ce qui pourrait vous être utile et de chercher dans le livre ce qui répond à votre objectif de lecture et de le lire. Puis, si vous avez le temps et en avez le goût, lisez le reste, d’un couvert à l’autre. En procédant ainsi, si jamais contre votre volonté, vous ne trouvez pas le temps de le terminer, au moins vous aurez lu l’essentiel.


Vous êtes la meilleure personne pour faire la démonstration de la puissance de cette technique

J'imagine qu'un brin de scepticisme persiste en vous et que vous vous dites : je vais quand même perdre quelque chose... Je vous comprends, je suis aussi comme ça. Je crois que la base de la science, c'est le doute méthodique. Et je crois également qu'en examinant un point, on doit commencer par douter de ses propres biais en suspendant son jugement. Que diriez-vous si vous passiez en cour et que le juge vous disait: «je n'ai pas besoin d'entendre la preuve, je sens que vous êtes coupable et je suis prêt à rendre mon verdict !» Le devoir du juge est de réserver son jugement jusqu'à la fin de la cause; comme le devoir du scientifique est de tester ses hypothèses.

Le fait est que : si vous ne lisez pas tout, par définition vous allez perdre quelque chose. Par contre, si vous vous donnez un bon objectif et faites votre survol correctement, vous devriez aller chercher l'essentiel, du moins la très grande majorité du temps. Et n'oubliez pas que l'autre option, c'est de tout perdre. Si parce que vous n'avez pas le temps de tout lire, vous ne lisez rien... vous n'avancez pas ! C'est un principe de management: ne pas faire du mieux, l'ennemi du bien!

En fait, je vous conseille de mettre cette technique à l'épreuve. Ne me croyez pas sur parole, validez par vous-même la valeur de cette stratégie de lecture. Pour le prochain ou les deux prochains livres que vous lirez, je vous suggère, après avoir lu ce qui répond à vos objectifs, de lire le reste du livre. C’est ce que j’ai fait, à plusieurs reprises.


Ma première fois

Au départ, en bon scientifique, j’avais des doutes sur ma nouvelle approche de lecture. J’ai donc procédé à sa vérification afin de me prouver hors de tout doute l'efficience de cette technique que je présumais être extraordinairement puissante.

Je me souviens très bien de la première fois que j’ai lu un livre en lecture sélective. Je venais d’acheter un livre sur le marketing de réseau, ou la vente à paliers, qu’on appelle faussement vente pyramidale (cette dernière est illégale). Donald Trump - qui à l’époque disposait d’une réputation d’homme d’affaires aguerri, non entachée par des propos et des pratiques douteuses - recommandait ce type de marketing.

Mon objectif : «Quelles sont les personnes que je dois contacter et comment dois-je les approcher?»*

Mon objectif en tête, je survole le texte. J’identifie trois chapitres qui répondent à mon objectif de lecture, les trois premiers (d’ailleurs, je dirais que c’est environ 50 % du temps les premiers chapitres), et j’entreprends de les lire.

Quarante-cinq minutes plus tard, je savais ce que je voulais savoir. Comme j’avais payé le livre… 35 $!, je trouvais que c’était une lecture qui me coûtait cher. À près de 50 $ de l’heure, la lecture devient une activité hors de prix. De plus, j’étais dans l'autocar Montréal/Québec, j’avais encore deux heures à rouler avant d’arriver à destination et je n’avais pas d’autres livres à lire. C’était avant l’heure des liseuses qui nous permettent de traîner avec nous toute notre bibliothèque et même toute la littérature depuis le début de l’humanité. Et j’étais intéressé d’en apprendre plus.

J’ai donc entrepris de lire le reste du livre. Honnêtement, après quelques minutes de lecture, j’ai réalisé que je perdais mon temps, que la suite du livre ne concernait que des détails que je n’avais pas besoin de savoir et que je ferais mieux de consacrer mon temps à ancrer l’information des trois premiers chapitres.

Malgré tout, je l'ai lu entièrement. Par contre, ce petit exercice m’a permis de réaliser que je pouvais faire confiance à la technique pour aller à l’essentiel sans perdre d’informations importantes.

Je vous recommande de faire la même chose afin de dissiper vos doutes. Je l’ai fait à plusieurs reprises.

* (La réponse à mon objectif de lecture : Grosso modo, notre famille et nos amis en leur demandant un rendez-vous pour leur expliquer les produits ou le service.)

Un autre exemple : Le livre phare de Tony Buzan, «Dessine-moi l’intelligence».


Tony Buzan a forgé l’expression Mind-Map que l’on traduit par carte mentale ou par carte heuristique. Le mot heuristique vient du mot grec, err, qui signifie trouver. Comment découvre-t-on ? Principalement par essais et erreurs. Le mot heuristique est synonyme d’approximation et décrit souvent des opérations, des stratégies qui parviennent à des solutions acceptables, bien qu’approximatives. Des règles générales provenant de la sagesse populaire, comme le pêcheur expérimenté qui avance que «par temps chaud, les poissons cherchent l’ombre» ou le dîneur qui se dit «qu'entre deux restaurants inconnus, celui avec le plus de clients attablés risque d'être le meilleur» sont des heuristiques. La lecture sélective est une heuristique.

Le livre de Buzan, «Dessine-moi l’intelligence », est le deuxième livre que j’ai lu après avoir mis au point ma technique de lecture sélective. Je m’en souviens encore. J’étais à la bibliothèque des Jésuites à Québec sur la rue René-Lévesque. C’était la première édition en français du livre. Un livre magnifique rempli de belles images illustrant des réseaux naturels - comme une toile d’araignée gorgée d’eau de pluie ou un gros plan d'un flocon de neige - comparables aux réseaux des neurones de notre cerveau. D'ailleurs si vous cherchez sur la toile le mot «sémantique», qui est la science du sens ou de la compréhension, vous pourrez voir des images de réseaux et de liens. Comprendre c'est faire des liens. Une carte heuristique est une visualisation de votre compréhension d'un problème, d'une situation, d'un sujet, d'un projet.

Avec cette information en main, dans cette situation: quel serait votre objectif de lecture ?

Ne lisez pas la suite immédiatement. Prenez 30 secondes pour y réfléchir.


Mon objectif :

«Comment concrètement construit-on une carte heuristique ?»


J’ai longuement survolé le livre. Comme c’est un très beau livre, je me suis attardé aux images qui le composent. Mais après 30 minutes, j’ai réalisé que je risquais de ne pas respecter le temps limite de deux heures que je m’étais donné. Je me suis autobotté le derrière. Rapidement j'ai identifié deux chapitres, les 12e et 13e, qui répondaient à mon objectif de lecture. 90 minutes plus tard, je savais ce que je voulais savoir. J'en ai fait un résumé.

Je n’ai pas lu le reste. Quelques années plus tard, lorsqu’avec mon ami Pierre Pilon nous avons conçu notre cours sur les mnémotechniques, je me suis demandé si je ne devais pas le relire. Surtout que Pierre, qui est le spécialiste au Québec de la carte heuristique, insistait pour dire que la carte heuristique est un des meilleurs moyens d’organiser un contenu informatif pour mieux l’étudier et le retenir.

J’ai entrepris de lire le livre au complet et honnêtement… j’ai perdu mon temps. L’essentiel de ce qui est utile à savoir est contenu dans mon résumé. (Je vous annexe ce résumé qui est inintéressant parce que technique; je vous annexe aussi celui de Pierre, bien meilleur à mon avis. La vingtaine d'amis à qui j'ai recommandé de suivre le cours de Pierre en parlent comme d'une expérience exceptionnelle, certains l'ont suivi deux fois.) CHPilon.pdf, CHBuzan.pdf

Le meilleur livre sur le sujet, selon Pierre: Organisez vos idées avec le Mind Mapping

Dévoilement d’intérêt : Un des auteurs de ce livre est un partenaire d’affaires. Frédéric LeBihan dirige l’École Française d’Heuristique où je me rends deux fois l’an donner mes formations sur la lecture rapide et la mémoire. Je n’ai pas de ristourne sur les ventes…


Culpabilité

Honnêtement, encore aujourd’hui, il me reste toujours un résiduel de doute après une lecture sélective. Surtout lorsque le livre m’a coûté plus de 30$ et qu’en 15 minutes (120$ l'heure!!!) je vais chercher l’information qui répond à mon objectif. Je prends toujours alors le temps de voir si je peux me donner un autre objectif ou de voir s’il n’y a pas un autre type d’information qui pourrait m’intéresser. Cela peut arriver à l’occasion que je trouve des informations complémentaires dans un livre qui traite de plusieurs sujets, mais, honnêtement, c’est plutôt rare.

Ne vous laissez pas dérouter par la simplicité de cette technique. Et ne laissez pas la culpabilité vous envahir et prendre le contrôle de vos lectures.

Comme je vous le disais dans l'introduction, il y a des siècles, les livres étaient rares et le papier très coûteux. Les livres étaient objet de collection et de fierté. C’était des objets précieux qu’on traitait avec délicatesse. Et l’on pouvait passer des années sur le même livre à le relire à répétition pour l’approfondir et même en apprendre des passages entiers par cœur.

Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Il y a des milliards de livres et des millions de nouveaux s’ajoutent chaque année, encore plus depuis qu’il est facile de s'éditer soi-même. C’est à qui écrira son livre. Le Xième sur le même sujet. Et ceux-ci se démodent rapidement. Les éditeurs passent au pilon des tonnes de livres chaque année. Maintenant, avec l’auto-édition non seulement tout le monde peut écrire son livre, mais il y a des centaines de cours qui sont offerts sur Internet sur la meilleure façon de devenir riche en écrivant son livre.

Je le sais, j’ai aussi écrit un livre... mais le mien est bon...smileys Clin d oeil

Soit dit en passant, il se lit très bien en lecture sélective, parce que je l’ai écrit en sachant que ce n’est pas tout le monde qui serait intéressé par la totalité du contenu, parfois très pointu.

Donc, les livres n’ont plus la même valeur, et encore moins avec l’arrivée du numérique.

Quel serait votre objectif pour mon livre ?

Prenez 30 secondes pour y réfléchir.

Voici le mien:


Que faut-il faire pour développer la vitesse de lecture d'un enfant ? Puisque c’est le titre..

Selon la TDM, le chapitre 19 devrait répondre à mon objectif de lecture.


Prochaine leçon: je conclus par mon sermon sur la montagne... et un défi !

mars 3, 2008 10:46 AM